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    • Pierre Poilievre

      PHOTO : La Presse canadienne / Adrian Wyld

      Politique

      On revient sur la raison qui a poussé Poilièvre à insulter Trudeau

      (Et ça concerne les drogues dures au Canada.)

    • « Une politique dangereuse »

      Le chef du Parti conservateur Pierre Poilievre a été expulsé de la Chambre des communes mardi parce qu’il a refusé de retirer ses propos à l’endroit de Justin Trudeau, qu’il a qualifié de « cinglé » (« wacko »). Il l’accuse de vouloir« tuer du monde dans des hôpitaux et dans nos transports en commun » avec les récents projets de décriminalisation des drogues dures, qui doivent au préalable être approuvés par Santé Canada.

    • Pourquoi décriminaliser les drogues? (selon le gouvernement fédéral)

      • Sans judiciarisation, on traite les consommateurs comme des patients qui vivent avec une dépendance plutôt que comme des délinquants.
      • Une telle initiative a pour but d’assurer un accès sécuritaire aux drogues dont les consommateurs ont besoin afin de les empêcher « de mourir dans la rue ».
      • En réduisant la stigmatisation et en augmentant les ressources, l’objectif ultime consiste à endiguer la crise des drogues toxiques.
    • 14 000

      Un homme allongé au sol entouré d'ambulanciers qui lui prodiguent les premiers soins après une surdose.

      PHOTO : Radio-Canada / Patrick Andre Perron

      C’est le nombre de personnes qui ont perdu la vie par surdose d'opioïdes depuis 2016 en Colombie-Britannique. En janvier 2023, Santé Canada a temporairement autorisé cette province à décriminaliser la possession de drogues dures en petites quantités jusqu’en 2026, une première au pays.

    • Hausse record

      Une personne tient une affiche sur laquelle est écrit, en anglais, que « chaque mort est un échec des politiques sur les drogues ».

      PHOTO : La Presse canadienne / Chad Hipolito

      2511 personnes sont mortes en Colombie-Britannique en raison d’une surdose l’an dernier. Il s'agit d'un record et d'une hausse de 5 % par rapport à 2022. À peine un an après la mise en œuvre de son projet pilote, le gouvernement provincial veut faire marche arrière et a demandé vendredi à Santé Canada de modifier l'exemption qui permet la décriminalisation des drogues.

    • Poilievre debout en Chambre.

      « Quand allons-nous mettre fin à cette mesure délirante de ce premier ministre cinglé? »

      PIERRE POILIEVRE

      Chef du Parti conservateur du Canada, qui réagit à la demande de la Colombie-Britannique

      PHOTO : La Presse canadienne / Adrian Wyld

    • Un effet ailleurs?

      Le premier ministre à un lutrin lors d'une conférence de presse.

      PHOTO : La Presse canadienne / Sean Kilpatrick

      Les résultats en demi-teinte en Colombie-Britannique découragent le premier ministre ontarien, Doug Ford, à appuyer la demande de la Ville de Toronto dans son propre projet de décriminalisation des drogues sur son territoire. La demande d’exemption a été faite en 2022 mais n’a pas encore été approuvée. L’automne dernier, Québec disait pour sa part attendre de voir ce qui se passait à l’ouest avant même d’envisager cette idée.

    • Un exemple positif

      Un homme prend son dîner, posé sur un cabaret, dans la cafétéria d'un centre de traitement des dépendances, au Portugal, en 2010.

      PHOTO : Associated Press

      En 2001, le Portugal a décriminalisé l'usage des drogues et a concentré ses ressources en santé plutôt que dans le système pénal. Là-bas, ce modèle a fait ses preuves et perdure encore à ce jour.

    • Une affiche de toilettes mixtes.

      PHOTO : iStock / CRobertson

      Politique

      Fini les nouvelles toilettes mixtes dans les écoles du Québec

    • Bernard Drainville en mêlée de presse.

      PHOTO : Radio-Canada / Sylvain Roy Roussel

      Il n’y aura plus de nouvelles toilettes mixtes dans les écoles du Québec, a annoncé mercredi le ministre de l’Éducation Bernard Drainville. Dans leurs projets de construction ou de rénovation, les centres de services scolaires devront toutefois s'assurer d'inclure des toilettes individuelles et universelles, accessibles à tous les élèves sans restriction.

    • En résumé, après construction ou rénovation, les écoles devront s’assurer d’avoir :

      • un bloc sanitaire pour les garçons
      • un bloc sanitaire pour les filles
      • des toilettes individuelles universelles
    • Des lavabos dans une toilette publique.

      PHOTO : Getty Images / gerenme

      Les écoles qui ont déjà des toilettes mixtes pourront les conserver. Pour ce qui est des travaux déjà amorcés, Québec va exiger des modifications pour les projets en cours uniquement si moins de 30 % des plans et devis sont réalisés afin d’éviter des coûts et des délais supplémentaires.

    • Le ministre de l'Éducation du Québec, Bernard Drainville, le 23 août 2023.

      « C’est une question d’intimité; c’est une question de bien-être; et c’est une question de respect de la vie privée. »

      BERNARD DRAINVILLE

      Ministre de l'Éducation du Québec

      PHOTO : La Presse canadienne / FRANCIS VACHON

    • Débat sur les toilettes mixtes

      Le débat autour des toilettes mixtes s’est envenimé l'an dernier, quand une pétition avait été lancée pour dénoncer l'intention d’une école secondaire de Rouyn-Noranda de transformer des salles de bain genrées en un bloc sanitaire mixte. Cette décision était perçue par certains opposants comme une manière d'accommoder indûment les élèves trans et non binaires. Un comité de sages avait alors été formé pour conseiller le gouvernement.

    • L’opposition dénonce

      • Le chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon se demande pourquoi le gouvernement Legault n'a pas attendu le dépôt à l’hiver 2025 du rapport de son comité de sages, censé se pencher sur la question.
      • Le député solidaire Alexandre Leduc considère que le ministre de l’Éducation cherche à faire diversion et qu’il devrait plutôt se concentrer sur d’autres priorités, comme le recrutement d’enseignants.
    • Le montant de 15,20 $ en monnaie.

      PHOTO : Radio-Canada / Mario De Ciccio

      Économie

      Ce qu’il faut savoir sur la hausse du salaire minimum au Québec

    • 15,75 $

      C’est le nouveau taux horaire du salaire minimum au Québec, à compter de ce 1er mai. Selon le ministre du Travail, Jean Boulet, cette hausse de 50 ¢ touche 200 700 salariés dans la province, dont 111 200 femmes. Il ajoute que la hausse augmente le pouvoir d’achat des travailleurs, tout en respectant la capacité de payer des petites et moyennes entreprises.

    • Une serveuse de restaurant tient dans ses mains plusieurs assiettes remplies

      PHOTO : iStock / Denis Stankovic

      Pour les personnes qui travaillent « à pourboire » (restauration, bars ou hôtellerie, par exemple), le salaire minimum passe à 12,60 $ l’heure. Les personnes qui cueillent des framboises recevront 4,68 $ par kilo, et celles qui cueillent des fraises 1,24 $ par kilo (mais si le rendement est compromis par l’état des champs ou des fruits, c’est le salaire minimum qui s’applique).

    • Déception et soulagement

      Selon le Collectif pour un Québec sans pauvreté, cette hausse « ridicule » illustre un mépris du gouvernement pour les personnes qui travaillent au bas de l’échelle, et constitue « une invitation à fréquenter les banques alimentaires ». Du côté de la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante, qui représente des PME, on se dit soulagé par cette « hausse modérée ».

    • « En pleine crise du logement et avec une augmentation annuelle de près de 10 % du prix des aliments, cette hausse du salaire minimum est nettement insuffisante pour seulement faire face à la hausse du coût de la vie. »

      SERGE PETITCLERC

      Porte-parole du Collectif pour un Québec sans pauvreté

    • Moins de travailleurs au salaire minimum au Québec

      Un commis dans la section des fruits et légumes d'une épicerie.

      PHOTO : Radio-Canada / Ivanoh Demers

      Le Québec est la province canadienne où on trouve le moins de travailleurs payés au salaire minimum par rapport à l’ensemble des salariés. Selon une analyse de la Chaire de recherche en fiscalité et en finances publiques de l’Université de Sherbrooke, cette proportion était de 4,4 % en 2022-2023, alors qu’elle avoisinait 7 % et 8 % dans les autres provinces.

    • Parmi les autres constats de l’analyse :

      • Depuis 2019, le salaire minimum au Québec augmente plus vite que l’inflation.
      • Pour 2024, le salaire minimum devrait correspondre à 52 % de la rémunération hebdomadaire moyenne au Québec.
      • En 2023, 101 000 personnes qui gagnaient le salaire minimum au Québec avaient moins de 24 ans.
    • Quand on se compare…

      Le Québec est en milieu de peloton en termes de salaire minimum par rapport aux autres provinces et territoires (le Nunavut a le plus haut : 19,00 $/h et la Saskatchewan le plus bas : 14 $/h). Mais selon l’analyse de la Chaire, si on tient compte de facteurs comme le coût de la vie ou les crédits d’impôt, le Québec est l’endroit où il est le plus facile de couvrir ses besoins de base (logement, nourriture, vêtements, etc.).

    • Une manifestante propalestinienne à l'université Colombia, à New York.

      PHOTO : Reuters / David Dee Delgado

      Société

      Voici pourquoi le masque a la cote sur les campus universitaires

    • A person wearing a mask stands as pro-Palestinian protesters face off with CHP officers near an encampment on the University of California, Los Angeles (UCLA) campus, amid the ongoing conflict between Israel and the Palestinian Islamist group Hamas, in Los Angeles, California, U.S., May 1, 2024. REUTERS/David Swanson

      Les images des campements universitaires montrent souvent des manifestants masqués, adoptant une stratégie de plus en plus répandue parmi les jeunes militants pour protéger leur identité.

      PHOTO : Reuters / David Swanson

    • Des étudiants dans le campement de l'Université McGill, entourés de banderoles.

      Cette stratégie vise à contrer ce qu'on appelle le « doxing » qui consiste à divulguer en ligne des informations personnelles de quelqu'un, souvent dans le but de lui nuire. En cachant leur visage, les militants veulent éviter d’être reconnus et ciblés.

      PHOTO : La Presse canadienne / Christinne Muschi

    • Des risques professionnels

      Les manifestants craignent principalement de faire face à de l’intimidation ou à des représailles de la part de leur université ou de futurs employeurs. Dans les derniers mois, des personnes ont perdu leur emploi à cause de leur position sur la guerre au Proche-Orient.

    • Bill Ackman, CEO of Pershing Square Capital, speaks at the Wall Street Journal Digital Conference in Laguna Beach, California, U.S., October 17, 2017. REUTERS/Mike Blake

      Le milliardaire Bill Ackman a par exemple exigé que les universités révèlent l’identité des personnes qui jugent Israël comme « l’unique responsable des attaques du Hamas » en octobre dernier, afin de s’assurer de ne pas les employer.

      PHOTO : Reuters / MIKE BLAKE

    • A police officer walks past barricades erected to block The Tower in advance of a pro-Palestinian protest expected tomorrow at the University of Texas, during the ongoing conflict between Israel and the Palestinian Islamist group Hamas, in Austin, Texas, U.S. April 30, 2024.    REUTERS/Nuri Vallbona

      PHOTO : Reuters / Nuri Vallbona

      Des universités, comme celle d'Austin, au Texas, ont aussi pris des mesures pour interdire le port de masques ou de déguisements lors des manifestations sur le campus.

    • Mais le masque sert aussi à se protéger contre :

      • les possibles virus
      • l’utilisation de gaz lacrymogène ou de poivre de cayenne
      • la reconnaissance faciale parfois utilisée par les autorités
    • Économie

      Le boycottage de Loblaw aura-t-il les résultats escomptés?

      Images aériennes (drone) de commerces de détail à Leslieville, Toronto. Épicerie Loblaws.

      PHOTO : Radio-Canada / Patrick Morrell

      Le mouvement doit commencer aujourd’hui.

    • 1er mai 2024

      Le forum du mouvement « Loblaws est hors de contrôle » sur Reddit

      PHOTO : Reddit

      Un mouvement de boycottage du géant de l’épicerie Loblaw, qui attire de plus en plus d’attention depuis des semaines, doit se mettre en branle aujourd’hui. Si les instigateurs ignorent combien de personnes passeront à l’acte, ils espèrent en revanche que la visibilité dont ils jouissent sensibilisera les Canadiens et les gouvernements, et poussera les épiceries à ajuster leurs prix.

    • 59 000

      C’est le nombre de personnes abonnées à la page r/loblawsisoutofcontrol (Loblaw est hors de contrôle) sur la plateforme Reddit. Lancée en décembre, la page était d’abord un forum humoristique qui visait à dénoncer les prix des aliments dans les épiceries de Loblaw. Quand la page est devenue l’une des plus fréquentées au Canada, l’instigatrice principale y a vu l’occasion d’organiser un mouvement de consommateurs.

    • Que réclame le groupe?

      • Que Loblaw fasse en sorte qu’il n’y ait aucune nouvelle augmentation de prix imposée en 2024
      • Que Loblaw soit plus transparent sur les causes des augmentations et de la fluctuation des prix
      • Que Loblaw s’engage à proposer certains produits essentiels, comme les préparations à base de lait pour bébé, à des prix abordables
      • Que Loblaw s’engage à signer un code de conduite pour réguler les prix
    • Pourquoi viser Loblaw?

      L'enseigne géante de l'entreprise Loblaw sur le mur de son siège social.

      PHOTO : Radio-Canada / Patrick Morrell

      Parce que c’est l’entreprise qui détient la plus grande part de marché dans le secteur de l’épicerie (29 %). En plus des supermarchés Loblaws, le géant opère Maxi, Provigo, Freshmart, No Frills et T & T, ainsi que les pharmacies Pharmaprix et Shoppers Drug Mart. Loblaw est pratiquement en situation de monopole dans certains secteurs ruraux du pays, souligne une administratrice du groupe. Elle ajoute que le mouvement pourrait prendre de l’ampleur et éventuellement viser d’autres chaînes.

    • Loblaw se défend

      Le PDG de Loblaw, Per Bank, dit prendre au sérieux les doléances des consommateurs et vouloir s’attaquer aux prix des aliments. Il ajoute que tous les épiciers font face à une hausse des prix de leurs fournisseurs, mais que Loblaw semble être une cible « plus facile » parmi les grandes chaînes de supermarchés, en raison de sa notoriété.

    • Le boycottage rate-t-il sa cible?

      Des aliments dans un panier d'épicerie.

      PHOTO : Radio-Canada / Isabelle Larose

      Pour le spécialiste de l’industrie agroalimentaire Sylvain Charlebois, boycotter un détaillant montre une méconnaissance des facteurs qui influencent la chaîne d’approvisionnement et font fluctuer les prix (les guerres, par exemple). Il reconnaît cependant que des géants comme Loblaw exploitent leur position dominante pour imposer des coûts élevés aux fournisseurs (coûts de marketing, d’entreposage, etc.) et que ces coûts sont refilés aux consommateurs.

    • Pour un code d’éthique

      Le meilleur moyen de contrer l'abus de pouvoir des grands détaillants est l'instauration d'un code d'éthique, croit Sylvain Charlebois. Une telle mesure permettrait de réguler les augmentations de frais imposées aux fournisseurs et aiderait à stabiliser les prix finaux pour les consommateurs. Ce code est en discussion depuis une dizaine d'années, mais il se heurte aux réticences de certains gros joueurs de l’industrie, dont Loblaw.

    • Pierre Poilievre

      PHOTO : La Presse canadienne / Adrian Wyld

      Politique

      Poilievre exclu pour avoir traité Trudeau de « cinglé »

      Les députés conservateurs l’ont suivi.

    • Poilievre debout en Chambre.

      Le chef du Parti conservateur Pierre Poilievre a été expulsé de la Chambre des communes mardi pour avoir traité le premier ministre Justin Trudeau d’« extrémiste » et de « cinglé » (wacko).

      PHOTO : La Presse canadienne / Adrian Wyld

    • Quel était le débat, au juste?

      PIerre Poilièvre avec Justin Trudeau en arrière-plan

      PHOTO : La Presse canadienne / Patrick Doyle

      Pendant son intervention, Pierre Poilievre discutait du projet pilote de décriminalisation des drogues dures en Colombie-Britannique. Le chef conservateur accuse Justin Trudeau d’autoriser ces drogues et de « tuer du monde dans nos hôpitaux et nos transports en commun ».

    • « Quand allons-nous mettre fin à cette mesure délirante de ce premier ministre cinglé? »

      PIERRE POILIEVRE

      Chef du Parti conservateur du Canada

    • Le président de la Chambre des communes Greg Fergus.

      PHOTO : La Presse canadienne / Adrian Wyld

      Le président de la Chambre, Greg Fergus, a demandé quatre fois au chef de l’opposition de retirer ses propos « non parlementaires » avant de l’expulser. Pierre Poilievre a proposé au président de remplacer le terme « cinglé » par « radical » ou « extrémiste », sans succès.

    • « Censuré »

      Tous les députés conservateurs ont quitté leurs sièges de l'opposition en signe de protestation. Sur X, le chef conservateur a plus tard affirmé avoir été « censuré » par le président de la Chambre des communes.

    • Pascale St-Onge en point de presse au parlement.

      PHOTO : La Presse canadienne / Adrian Wyld

      Après le départ des députés conservateurs, l’atmosphère a radicalement changé à la Chambre des communes, selon Pascale St-Onge, ministre du Patrimoine canadien. « Tout d’un coup on s’est mis à avoir des vrais débats, tout d’un coup on s’est mis à avoir des questions avec de la substance au lieu de seulement des slogans. »

    • « On a vu aujourd’hui [ceux qui étaient] des adultes, avec la dignité de représenter les citoyens, et ceux qui veulent faire un cirque. »

      ALEXANDRE BOULERICE

      Député du NPD

    • Des jeunes sur leur cellulaire.

      PHOTO : Getty Images / Kar-Tr

      Techno

      Ce que les jeunes font sur leurs écrans

    • Une jeune enfant assise sur un canapé en train de regarder l'écran d'une tablette électronique.

      PHOTO : iStock

      L’Observateur des technologies médias (OTM), produit par CBC/Radio-Canada, a dévoilé les résultats de son sondage annuel sur le comportement de consommation des médias des jeunes de 2 à 17 ans au Canada.

    • 72 %

      C’est le pourcentage d’ados qui disent connaître les outils d’intelligence artificielle (IA) générative comme ChatGPT. Toutefois, ce ne sont que 25 % qui les utilisent tous les mois. Et 55 % considèrent leur utilisation pour des devoirs comme de la tricherie.

    • Les réseaux sociaux tendances

      TikTok est le réseau social le plus populaire, adopté par 53 % des 7 à 17 ans. La plateforme est suivie de près par Snapchat : près de la moitié des jeunes (48 %) l’ont utilisée au cours du dernier mois, et 80 % s’y connectent tous les jours.

    • Un écran de téléphone intelligent affiche l'application du jeu Fortnite.

      PHOTO : afp via getty images / CHRIS DELMAS

      Les jeux vidéo sont importants pour les jeunes : 79 % disent avoir joué à un jeu vidéo au cours du mois précédent. Exit les consoles : plus de la moitié (55 %) y jouent sur un téléphone intelligent ou une tablette. Et le cinquième affirme avoir dépensé de l’argent pour acheter de la monnaie de jeu.

    • Les monnaies de jeu en ordre de popularité

      • V-Bucks de Fortnite
      • Robux de Roblox 
      • Minecoins de Minecraft
      OTM
    • Pied d’alerte pour les parents

      Plus de neuf parents sur dix (92 %) ont indiqué prendre des mesures pour veiller à la sécurité de leurs enfants sur les réseaux sociaux.

    • Méthodes utilisées par les parents

      • Activer des contrôles parentaux
      • Modifier les paramètres de confidentialité
      • Surveiller les publications de leurs enfants en ligne
      • Engager des discussions sur la façon de se protéger en ligne
      • Paramétrer l’authentification à deux facteurs
      OTM
    • Les mains d'une femme tiennent un téléphone cellulaire.
      Société

      Les cellulaires interdits en classe en Ontario (et ça divise)

      PHOTO : iStock/Getty Images

    • S’attaquer aux sources de la distraction

      Un élève qui cache un téléphone cellulaire derrière un livre pendant qu'il est en classe à l'école.

      PHOTO : iStock / SeventyFour

      Dès la prochaine rentrée, l’usage du cellulaire en classe sera interdit en Ontario, vient d’annoncer le gouvernement provincial. Cette politique vise à minimiser les distractions et à améliorer la concentration des élèves.

    • Le mot d’ordre du gouvernement :

      • Les cellulaires doivent être gardés rangés, éteints ou silencieux toute la journée à l'école pour les élèves de 6e année et moins.
      • Les élèves de la 7e à 12e année ne peuvent utiliser leur téléphone qu’en dehors des cours, sauf si l’enseignant le permet.
      • Les médias sociaux sont bannis de tous les réseaux Internet des écoles.
      • Les bulletins incluront désormais des commentaires sur le degré de distraction des élèves en classe.
    • De nouvelles règles qui ne font pas l’unanimité

      Des jeunes tiennent des téléphones intelligents.

      PHOTO : Getty Images / Kerkez

      Ces nouvelles règles divisent les experts, les enseignants et les parents. Les élèves ont aussi des réactions partagées, mais plusieurs sont sceptiques quant à l’application réelle de ces mesures.

    • « Je ne suis pas d’accord. Il y a des recherches [à faire] et je ne suis pas à l’aise d’apporter mon ordinateur à chaque fois [au lieu de mon téléphone]. »

      AZO NKEM

      11e année, Collège français de Toronto

      Azo Nkem répond répond à un journaliste devant un micro.

      PHOTO : Radio-Canada

    • « Voir que ça va finir sur les bulletins ou les commentaires, ça va plus effrayer les jeunes qu’autre chose. »

      HAIFA ZEMNI

      Présidente de la Fédération de la jeunesse franco-ontarienne.

    • Du soutien réclamé par les syndicats

      Le syndicat des enseignants franco-ontariens estime que cette politique pourrait fonctionner « si c’est bien géré ». Sa présidente, Anne-Vinet Roy, dit « se méfier un peu » et attend de voir la façon dont le personnel sera appuyé pour faire respecter ces mesures « sévères ». La Fédération des enseignants-enseignants des écoles secondaires de l'Ontario (FEESO) craint aussi que ce plan vienne alourdir le fardeau des enseignants.

    • « Je m’inquiète à propos du fait que les enseignants vont devoir passer plus de temps à jouer à la police qu’à enseigner. »

      KAREN LITTLEWOOD

      Présidente de la Fédération des enseignants-enseignants des écoles secondaires de l'Ontario (FEESO)

      Karen Littlewood en entrevue en ligne.

      PHOTO : Radio-Canada

    • Les prochaines étapes

      Les enseignants devront suivre des formations obligatoires dans le cadre de l’adoption de ces nouvelles politiques. La province affirme qu’elle va offrir des services de soutien aux élèves et aux parents. Toutefois, Doug Ford, le premier ministre de l’Ontario, renvoie la responsabilité aux établissements.

    • Économie

      Combien de $ faut-il pour vivre dignement au Québec?

      Des billets de devises canadiennes.

      PHOTO : Getty Images / joshlaverty

      Indice : c’est beaucoup plus que l’an dernier en raison de la crise du logement.

    • 36 034 $

      C’est le revenu viable moyen nécessaire pour une personne seule au Québec. C’est-à-dire le revenu après impôt minimal pour rester en dehors de la pauvreté. Pour vivre dignement, il faut par définition pouvoir payer ses besoins essentiels, mais aussi quelques dépenses nécessaires, comme des sorties culturelles, des voyages et quelques imprévus.

    • Le coût de la vie plus cher à Sept-Îles qu’à Trois-Rivières

      L’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS) a calculé la somme nécessaire pour vivre décemment dans 7 municipalités du Québec ainsi que dans 3 types de ménages. À Sept-Îles, par exemple, il faut 43 609 $ pour une personne seule, 57 768 $ pour une famille monoparentale et 86 585 $ pour une famille de quatre. À Trois-Rivières, c’est plutôt 30 738 $ pour une personne seule, 43 318 $ pour une famille monoparentale et 72 788 $ pour une famille.

    • Ce graphique représente le revenu viable pour une seule personne dans sept villes différentes au Québec.

      PHOTO : Radio-Canada / Emile Lord Ayotte

    • 19,3 %

      C’est l’augmentation du revenu que doit avoir eu cette année une personne seule résidant à Montréal pour éviter de franchir le seuil de la pauvreté (32 252 $ en 2023 vs 38 479 $ en 2024). La crise du logement est montrée du doigt pour expliquer une telle hausse.

    • « Montréal, malgré le fait qu’on a un transport en commun qui est structurant, malgré qu’on a des coûts qui sont plus faibles que dans d’autres secteurs, elle est la deuxième ville la plus chère pour sortir de la pauvreté. C’est vraiment le logement et la pénalité au logement qui expliquent la majeure partie de cette différence-là. »

      EVE-LYNE COUTURIER AU MICRO DE TOUT UN MATIN

      Chercheuse et autrice à l’IRIS

    • Des panneaux de logement à louer.

      PHOTO : Radio-Canada / Daniel Thomas

      Les loyers moyens ont augmenté à un rythme plus élevé que l’inflation générale au Québec entre 2023 et 2024. Une famille montréalaise doit débourser environ 25 % de plus pour se loger si elle déménage.

    • +0, 50 $

      Gros plan sur des pièces de 5 cents, de 10 cents, de 1 dollar et de deux dollars.

      PHOTO : getty images/istockphoto / JulieAlexK

      Pour combattre cette inflation, le gouvernement a décidé de hausser le salaire minimum. Dès le 1er mai, il passera de 15,25 $ à 15,75 $ de l’heure. Selon l’IRIS, un salaire entre 20 $ et 30 $ de l’heure serait nécessaire pour qu'une personne seule puisse vivre sans problème ou inconfort au Québec.

    • Une femme asiatique fait son budget, assise sur un divan.

      PHOTO : iStock / staticnak1983

      Économie

      Dernier jour pour vos impôts

    • Un crayon sur un formulaire de déclaration de revenus.

      PHOTO : iStock

      La plupart des Canadiens ont jusqu’à 23 h 59 ce soir pour transmettre leur déclaration de revenus 2023 au gouvernement fédéral (et payer leurs impôts, s’il y a lieu). Même limite au Québec, seule province du pays où les résidents doivent produire deux déclarations de revenus distinctes.

    • 15 juin

      C’est la date butoir pour les personnes qui ont le statut de travailleur autonome, ainsi que pour leurs époux ou conjoints de fait. Mais même dans ce cas-ci, si ces personnes ont un solde d’impôt à payer, il doit être acheminé avant la fin avril.

    • Tous les revenus doivent être déclarés, dont :

      • Les revenus d’emploi et/ou de travail indépendant (même s’ils ne figurent pas sur un feuillet T4)
      • Les allocations d’assurance-emploi et les indemnités pour un accident de travail
      • Les pourboires
      • Les revenus de placement
      • Le montant imposable d’une bourse d’études et/ou d’une subvention pour un projet artistique
    • Et si je suis en retard?

      Si vous devez de l’argent, vous devrez payer une pénalité de 5 % sur l’ensemble du solde et une pénalité supplémentaire de 1 % pour chaque mois de retard – pour un maximum de 12 mois. Si vous avez droit à un remboursement, vous n’aurez pas de pénalité, mais votre argent pourrait mettre plus de temps à arriver. Aussi, vous risquez de voir certaines prestations interrompues.

    • Quelques déductions pouvant contribuer à un remboursement :

      • Certains frais liés à un déménagement ou à l’achat d’une habitation
      • Des frais de scolarité et les intérêts payés sur des prêts étudiants
      • Des dépenses liées au travail à domicile (on peut demander le formulaire à son employeur)
      • Des frais médicaux admissibles
      • Des cotisations syndicales et des dons de charité
      • Des frais de service de garde
    • 2 à 8

      C’est le nombre de semaines qu’il vous faudra attendre, après la transmission de votre déclaration de revenus, avant de recevoir votre remboursement, si vous y avez droit.

C’est tout pour le moment!

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