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Aujourd’hui, en bref

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    • Politique

      On fait le point sur la situation dans les campus universitaires

      Des dizaines de manifestants sont disséminés sur un terrain bordé d'arbres, en ville.

      PHOTO : Radio-Canada

    • Escalade des tensions

      Cette semaine, des étudiants ont continué d'ériger ou d'occuper des campements dans diverses universités d'Amérique du Nord pour protester contre la guerre à Gaza, entraînant parfois des affrontements avec la police. Jeudi, le premier ministre du Québec, François Legault, ainsi que le président des États-Unis, Joe Biden, ont pris la parole pour appeler au calme.

    • « Respect de la loi »

      François Legault en point de presse.

      PHOTO : Radio-Canada / Sylvain Roy Roussel

      Sous prétexte que « la loi [doit] être respectée », le premier ministre François Legault a demandé à la police de démanteler le campement propalestinien à l’Université McGill, à Montréal, qu’il a qualifié d’« illégal ». Le premier ministre a précisé qu'il allait laisser les policiers décider du moment et de la manière dont ils allaient procéder.

    • mcgillpalestine004

      « Je m’attends à ce que les policiers défassent ces campements-là. C'est ce que [l'Université] McGill a demandé », a dit Legault, bien que la Cour supérieure ait rejeté, mercredi, une demande d'injonction visant à limiter les manifestations sur le campus.

      PHOTO : Radio-Canada / Ivanoh Demers

    • Une situation tendue à Montréal

      mcgillmanifestation007

      PHOTO : Radio-Canada / Ivanoh Demers

      Des manifestants pro-palestiniens poursuivent néanmoins leur mouvement de protestation jeudi sur le terrain de l'Université McGill. En face du campus, de l'autre côté de la rue, des contre-manifestants pro-israéliens étaient regroupés, certains vêtus de gilets pare-balles, laissant planer un risque d’escalade. Des policiers étaient postés de manière à séparer les deux groupes.

    • « L’ordre avant tout »

      Joe Biden s'adresse aux journalistes.

      PHOTO : AP / Evan Vucci

      Le chef d’État américain a tenu des propos similaires à son homologue québécois concernant le démantèlement du campement propalestinien sur le campus de l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA). Prêchant « l’ordre avant tout », le président Joe Biden a rappelé que les États-Unis « ne sont pas un pays sans loi » et qu’il ne tolérerait aucun discours haineux.

    • 132

      C’est le nombre de personnes qui ont été arrêtées jeudi lors du démantèlement du campement propalestinien sur le campus de l'UCLA. Les policiers ont fait usage de gaz et de projectiles non létaux, semblables à des balles de caoutchouc, pour se frayer un chemin à travers le campement, où les manifestants faisaient front pour résister à leur expulsion.

    • Des gens, menottés, sont escortés par des policiers.

      PHOTO : Associated Press / Craig Ruttle

      D'autres interventions policières ont aussi été menées dans des campus jeudi, notamment au Texas, où 17 personnes ont été arrêtées lors du démantèlement d'un campement à l'Université du Texas à Dallas. Hier, à New York, la police a arrêté plus de 300 manifestants propalestiniens qui occupaient un immeuble du campus de l'Université Columbia.

    • Environnement

      Il y a des contaminants éternels dans l’eau à cause de dépotoirs

      Une main tient un verre qui se remplit d'eau sous le robinet d'un évier.

      PHOTO : Radio-Canada / Julien B. Gauthier

      Et ça se passe (entre autres) au Québec, où c’est légal en ce moment.

    • 2000 ng/l

      C’est le nombre de nanogrammes de substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées – communément appelées les (PFAS) – par litre d’eau traitée rejetée au Québec. C’est 66 fois plus que la limite visée par Santé Canada pour l’eau potable. Pourtant, Québec n’impose aucune norme pour ces contaminants qui comportent des risques pour la santé publique et l’environnement.

    • Un bassin de rétention d'eau qui ressemble à une immense piscine hors terre avec de l'eau verte dedans.

      PHOTO : Radio-Canada / Thomas Deshaies

      C’est ce qui est mis en lumière dans une étude menée par le ministère de l’Environnement, qui a mesuré la quantité de contaminants dans des rivières et des fossés situés près de 8 dépotoirs au Québec, de 2019 à 2021. On sait que ces derniers déversent généralement leurs eaux usées et le lixiviat (jus de poubelle) dans les cours d’eau à proximité de leur territoire.

    • Un dépotoir avec des déchets et des sacs de plastique.

      PHOTO : Radio-Canada

      Les rapports d’analyse permettent de conclure qu’aucun système de traitement des eaux usées des huit dépotoirs étudiés ne parvient à éliminer tous les PFAS. Ces contaminants proviennent généralement des poêles antiadhésives ou encore de la peinture.

    • Analyser son eau?

      Les résidences s’alimentant en eau par des puits privés à proximité des huit dépotoirs étudiés devraient faire analyser l’eau de leur puits, conseille le professeur Sébastien Sauvé. Une situation similaire en Estrie a récemment poussé la Direction de la santé publique à recommander à des citoyens de cesser de boire l’eau en raison de la présence de PFAS.

    • « Quand on rejette de l’eau usée dans un cours d’eau, cette eau peut percoler, elle peut contaminer la nappe phréatique, l’environnement. »

      SÉBASTIEN SAUVÉ

      Professeur en chimie environnementale, Université de Montréal

    • Impacts possibles d’une exposition prolongée au PFAS

      • Réduction de la réponse immunitaire aux vaccins
      • Augmentation du cholestérol
      • Augmentation du risque de cancer du rein
      • Baisse du poids d’un bébé à la naissance
    • Gabriel Nadeau-Dubois en mêlée de presse.

      PHOTO : Radio-Canada / Sylvain Roy Roussel

      Politique

      QS se réorganise pour devenir un « parti de gouvernement »

    • Émilise Lessard-Therrien en point de presse.

      PHOTO : Radio-Canada / Sylvain Roy Roussel

      Québec solidaire vit une semaine très mouvementée à l’intérieur même de son parti. Démission de la co-porte-parole, Émilise Lessard-Therrien, nomination de sa successeure par intérim, Christine Labrie, et sortie publique de Gabriel Nadeau-Dubois (GND) qui insiste sur la nécessité pour QS de devenir « un parti de gouvernement ». De quoi perdre le fil. On démêle tout ça.

    • D’abord, c’est quoi un « parti de gouvernement »?

      C’est une formation politique préparée à assumer des responsabilités exécutives. Pour ce faire, le co-porte-parole de Québec solidaire (QS), Gabriel Nadeau-Dubois (GND), propose de moderniser le programme et la structure de QS pour le rendre plus « efficace » et « agile », afin de se préparer à gouverner le Québec.

    • Les changements concrets que GND veut apporter pour que QS devienne un parti au pouvoir  :

      • Éclaircir sa vision politique
      • Alléger sa structure et son fonctionnement
      • « Mieux prioriser » et « choisir certaines batailles »
      • Préciser les rôles, la répartition du pouvoir et les responsabilités de chacune des personnes qui occupent la fonction de co-porte-parole.
    • « Le programme de Québec solidaire a été rédigé il y a très longtemps, à partir de 2006. C’est un document qui, à l’époque, était d’actualité, mais depuis, le Québec a changé, le monde a changé. »

      GABRIEL NADEAU-DUBOIS

      Co-porte-parole de Québec solidaire

      Françoise David passe son bras autour de l'épaule d'Amir Khadir.

      PHOTO : La Presse canadienne / Ryan Remiorz

    • Le parti à qui?

      Cette proposition fait suite à la démission lundi de la co-porte-parole féminine du parti, Émilise Lessard-Therrien. Plusieurs militants ont critiqué le peu de visibilité dont elle jouissait au sein de QS, contrairement à GND. C’est le cas d’Élisabeth Labelle, bras droit d'Émilise Lessard-Therrien durant sa campagne en novembre, qui a démissionné à son tour, dénonçant « une couverture non paritaire » entre les deux co-porte-paroles.

    • Solidarité des députés

      Gabriel Nadeau-Dubois et Ruba Ghazal en point de presse à l'Assemblée nationale.

      PHOTO : Radio-Canada / Sylvain Roy Roussel

      Plusieurs députés de QS ont par contre affiché leur soutien à GND, tout en exigeant du changement dans le parti. « Ce qui va être important, maintenant, c’est de prendre acte de ce qu’[Émilise Lessard-Therrien] nous a dit [et] faire les bilans qui s’imposent. J’ai confiance en notre parti [et je crois que] des changements vont être faits », a affirmé la députée Ruba Ghazal.

    • Christine Labrie à la rescousse

      Christine Labrie et Gabriel Nadeau-Dubois en point de presse.

      PHOTO : Radio-Canada / Sylvain Roy Roussel

      Jeudi matin, Christine Labrie a été nommée co-porte-parole féminine intérimaire. « J’avais envie d’être en support pour notre organisation », dit-elle, précisant que c’est « une période de transformation importante qui s’annonce » pour Québec solidaire. Christine Labrie a déjà indiqué ne pas avoir l’intention d’occuper ce poste en permanence. Le prochain conseil national de QS est prévu à la fin mai à Jonquière.

    • Insolite

      Un nouveau record pour la vente d’une carte Magic

      Cartes de Magic

      PHOTO : Radio-Canada / Mélanie Picard

    • 3 M$ US

      C’est le prix (4,1 millions en dollars canadiens) de la plus haute transaction de l’histoire du jeu de cartes Magic : The Gathering. C’est la carte Black Lotus Alpha qui a été vendue à un tel prix.

    • L’acheteur anonyme démasqué?

      Compte Instagram du présumé acheteur de la carte Black Lotus Alpha

      PHOTO : Instagram Benjamin Be

      La vente record s'est déroulée entre Adam Cai de Pristine Collectibles et un acheteur mystérieux qui préfère garder l’anonymat. Certains adeptes de Magic pensent que l’acheteur est Benjamin Be, un collectionneur connu sur les réseaux sociaux. À travers son compte Instagram, il montre son importante collection du jeu, ce qui porte à croire qu’il pourrait être l'acheteur de cette fameuse carte.

    • Pourquoi cette carte si spéciale?

      Image de la carte Black Lotus Alpha.

      PHOTO : Christopher Rush

      La Black Lotus Alpha est l’une des plus rares de la collection Magic : The Gathering, mais elle est surtout extrêmement difficile à trouver en bon état, puisque le jeu a plus de 30 ans. La compagnie CGC Cards l’a classée « Pristine 10 » (le meilleur état), ce qui fait d’elle la plus unique de sa catégorie. C’est ce qui explique que les enchères pour se la procurer sont si élevées.

    • « C’est l’une des cartes Black Lotus Alpha les plus étonnantes que j’aie jamais vues. Ce serait sans aucun doute la pièce maîtresse de la collection de tout le monde. »

      ADAM CAI

      Vendeur de la carte Black Lotus Alpha

    • Un nouveau record

      photo d'une homme avec le rappeur Post Malone

      PHOTO : Radio-Canada / Soumise par : Brook Trafton

      Jusqu’à cette transaction, c’est le populaire rappeur Post Malone, également adepte de Magic, qui avait acheté la carte la plus coûteuse de l’histoire du jeu. En août 2023, il s’est emparé d’une carte inspirée de la saga du Seigneur des anneaux au prix de 2 millions de dollars américains (2,8 M$ CA). D’ailleurs, Post Malone possède lui aussi une Black Lotus Alpha achetée pour 800 000 $ US (1,1 M$ CA).

    • Pierre Poilievre

      PHOTO : La Presse canadienne / Adrian Wyld

      Politique

      On revient sur la raison qui a poussé Poilievre à insulter Trudeau

      (Et ça concerne les drogues dures au Canada.)

    • « Une politique dangereuse »

      Le chef du Parti conservateur Pierre Poilievre a été expulsé de la Chambre des communes mardi parce qu’il a refusé de retirer ses propos à l’endroit de Justin Trudeau, qu’il a qualifié de « cinglé » (« wacko »). Il l’accuse de vouloir« tuer du monde dans des hôpitaux et dans nos transports en commun » avec les récents projets de décriminalisation des drogues dures, qui doivent au préalable être approuvés par Santé Canada.

    • Pourquoi décriminaliser les drogues? (selon le gouvernement fédéral)

      • Sans judiciarisation, on traite les consommateurs comme des patients qui vivent avec une dépendance plutôt que comme des délinquants.
      • Une telle initiative a pour but d’assurer un accès sécuritaire aux drogues dont les consommateurs ont besoin afin de les empêcher « de mourir dans la rue ».
      • En réduisant la stigmatisation et en augmentant les ressources, l’objectif ultime consiste à endiguer la crise des drogues toxiques.
    • 14 000

      Un homme allongé au sol entouré d'ambulanciers qui lui prodiguent les premiers soins après une surdose.

      PHOTO : Radio-Canada / Patrick Andre Perron

      C’est le nombre de personnes qui ont perdu la vie par surdose d'opioïdes depuis 2016 en Colombie-Britannique. En janvier 2023, Santé Canada a temporairement autorisé cette province à décriminaliser la possession de drogues dures en petites quantités jusqu’en 2026, une première au pays.

    • Hausse record

      Une personne tient une affiche sur laquelle est écrit, en anglais, que « chaque mort est un échec des politiques sur les drogues ».

      PHOTO : La Presse canadienne / Chad Hipolito

      2511 personnes sont mortes en Colombie-Britannique en raison d’une surdose l’an dernier. Il s'agit d'un record et d'une hausse de 5 % par rapport à 2022. À peine un an après la mise en œuvre de son projet pilote, le gouvernement provincial veut faire marche arrière et a demandé vendredi à Santé Canada de modifier l'exemption qui permet la décriminalisation des drogues.

    • Poilievre debout en Chambre.

      « Quand allons-nous mettre fin à cette mesure délirante de ce premier ministre cinglé? »

      PIERRE POILIEVRE

      Chef du Parti conservateur du Canada, qui réagit à la demande de la Colombie-Britannique

      PHOTO : La Presse canadienne / Adrian Wyld

    • Un effet ailleurs?

      Le premier ministre à un lutrin lors d'une conférence de presse.

      PHOTO : La Presse canadienne / Sean Kilpatrick

      Les résultats en demi-teinte en Colombie-Britannique découragent le premier ministre ontarien, Doug Ford, à appuyer la demande de la Ville de Toronto dans son propre projet de décriminalisation des drogues sur son territoire. La demande d’exemption a été faite en 2022 mais n’a pas encore été approuvée. L’automne dernier, Québec disait pour sa part attendre de voir ce qui se passait à l’ouest avant même d’envisager cette idée.

    • Un exemple positif

      Un homme prend son dîner, posé sur un cabaret, dans la cafétéria d'un centre de traitement des dépendances, au Portugal, en 2010.

      PHOTO : Associated Press

      En 2001, le Portugal a décriminalisé l'usage des drogues et a concentré ses ressources en santé plutôt que dans le système pénal. Là-bas, ce modèle a fait ses preuves et perdure encore à ce jour.

    • Une affiche de toilettes mixtes.

      PHOTO : iStock / CRobertson

      Politique

      Fini les nouvelles toilettes mixtes dans les écoles du Québec

    • Bernard Drainville en mêlée de presse.

      PHOTO : Radio-Canada / Sylvain Roy Roussel

      Il n’y aura plus de nouvelles toilettes mixtes dans les écoles du Québec, a annoncé mercredi le ministre de l’Éducation Bernard Drainville. Dans leurs projets de construction ou de rénovation, les centres de services scolaires devront toutefois s'assurer d'inclure des toilettes individuelles et universelles, accessibles à tous les élèves sans restriction.

    • En résumé, après construction ou rénovation, les écoles devront s’assurer d’avoir :

      • un bloc sanitaire pour les garçons
      • un bloc sanitaire pour les filles
      • des toilettes individuelles universelles
    • Des lavabos dans une toilette publique.

      PHOTO : Getty Images / gerenme

      Les écoles qui ont déjà des toilettes mixtes pourront les conserver. Pour ce qui est des travaux déjà amorcés, Québec va exiger des modifications pour les projets en cours uniquement si moins de 30 % des plans et devis sont réalisés afin d’éviter des coûts et des délais supplémentaires.

    • Le ministre de l'Éducation du Québec, Bernard Drainville, le 23 août 2023.

      « C’est une question d’intimité; c’est une question de bien-être; et c’est une question de respect de la vie privée. »

      BERNARD DRAINVILLE

      Ministre de l'Éducation du Québec

      PHOTO : La Presse canadienne / FRANCIS VACHON

    • Débat sur les toilettes mixtes

      Le débat autour des toilettes mixtes s’est envenimé l'an dernier, quand une pétition avait été lancée pour dénoncer l'intention d’une école secondaire de Rouyn-Noranda de transformer des salles de bain genrées en un bloc sanitaire mixte. Cette décision était perçue par certains opposants comme une manière d'accommoder indûment les élèves trans et non binaires. Un comité de sages avait alors été formé pour conseiller le gouvernement.

    • L’opposition dénonce

      • Le chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon se demande pourquoi le gouvernement Legault n'a pas attendu le dépôt à l’hiver 2025 du rapport de son comité de sages, censé se pencher sur la question.
      • Le député solidaire Alexandre Leduc considère que le ministre de l’Éducation cherche à faire diversion et qu’il devrait plutôt se concentrer sur d’autres priorités, comme le recrutement d’enseignants.
    • Le montant de 15,20 $ en monnaie.

      PHOTO : Radio-Canada / Mario De Ciccio

      Économie

      Ce qu’il faut savoir sur la hausse du salaire minimum au Québec

    • 15,75 $

      C’est le nouveau taux horaire du salaire minimum au Québec, à compter de ce 1er mai. Selon le ministre du Travail, Jean Boulet, cette hausse de 50 ¢ touche 200 700 salariés dans la province, dont 111 200 femmes. Il ajoute que la hausse augmente le pouvoir d’achat des travailleurs, tout en respectant la capacité de payer des petites et moyennes entreprises.

    • Une serveuse de restaurant tient dans ses mains plusieurs assiettes remplies

      PHOTO : iStock / Denis Stankovic

      Pour les personnes qui travaillent « à pourboire » (restauration, bars ou hôtellerie, par exemple), le salaire minimum passe à 12,60 $ l’heure. Les personnes qui cueillent des framboises recevront 4,68 $ par kilo, et celles qui cueillent des fraises 1,24 $ par kilo (mais si le rendement est compromis par l’état des champs ou des fruits, c’est le salaire minimum qui s’applique).

    • Déception et soulagement

      Selon le Collectif pour un Québec sans pauvreté, cette hausse « ridicule » illustre un mépris du gouvernement pour les personnes qui travaillent au bas de l’échelle, et constitue « une invitation à fréquenter les banques alimentaires ». Du côté de la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante, qui représente des PME, on se dit soulagé par cette « hausse modérée ».

    • « En pleine crise du logement et avec une augmentation annuelle de près de 10 % du prix des aliments, cette hausse du salaire minimum est nettement insuffisante pour seulement faire face à la hausse du coût de la vie. »

      SERGE PETITCLERC

      Porte-parole du Collectif pour un Québec sans pauvreté

    • Moins de travailleurs au salaire minimum au Québec

      Un commis dans la section des fruits et légumes d'une épicerie.

      PHOTO : Radio-Canada / Ivanoh Demers

      Le Québec est la province canadienne où on trouve le moins de travailleurs payés au salaire minimum par rapport à l’ensemble des salariés. Selon une analyse de la Chaire de recherche en fiscalité et en finances publiques de l’Université de Sherbrooke, cette proportion était de 4,4 % en 2022-2023, alors qu’elle avoisinait 7 % et 8 % dans les autres provinces.

    • Parmi les autres constats de l’analyse :

      • Depuis 2019, le salaire minimum au Québec augmente plus vite que l’inflation.
      • Pour 2024, le salaire minimum devrait correspondre à 52 % de la rémunération hebdomadaire moyenne au Québec.
      • En 2023, 101 000 personnes qui gagnaient le salaire minimum au Québec avaient moins de 24 ans.
    • Quand on se compare…

      Le Québec est en milieu de peloton en termes de salaire minimum par rapport aux autres provinces et territoires (le Nunavut a le plus haut : 19,00 $/h et la Saskatchewan le plus bas : 14 $/h). Mais selon l’analyse de la Chaire, si on tient compte de facteurs comme le coût de la vie ou les crédits d’impôt, le Québec est l’endroit où il est le plus facile de couvrir ses besoins de base (logement, nourriture, vêtements, etc.).

    • Une manifestante propalestinienne à l'université Colombia, à New York.

      PHOTO : Reuters / David Dee Delgado

      Société

      Voici pourquoi le masque a la cote sur les campus universitaires

    • A person wearing a mask stands as pro-Palestinian protesters face off with CHP officers near an encampment on the University of California, Los Angeles (UCLA) campus, amid the ongoing conflict between Israel and the Palestinian Islamist group Hamas, in Los Angeles, California, U.S., May 1, 2024. REUTERS/David Swanson

      Les images des campements universitaires montrent souvent des manifestants masqués, adoptant une stratégie de plus en plus répandue parmi les jeunes militants pour protéger leur identité.

      PHOTO : Reuters / David Swanson

    • Des étudiants dans le campement de l'Université McGill, entourés de banderoles.

      Cette stratégie vise à contrer ce qu'on appelle le « doxing » qui consiste à divulguer en ligne des informations personnelles de quelqu'un, souvent dans le but de lui nuire. En cachant leur visage, les militants veulent éviter d’être reconnus et ciblés.

      PHOTO : La Presse canadienne / Christinne Muschi

    • Des risques professionnels

      Les manifestants craignent principalement de faire face à de l’intimidation ou à des représailles de la part de leur université ou de futurs employeurs. Dans les derniers mois, des personnes ont perdu leur emploi à cause de leur position sur la guerre au Proche-Orient.

    • Bill Ackman, CEO of Pershing Square Capital, speaks at the Wall Street Journal Digital Conference in Laguna Beach, California, U.S., October 17, 2017. REUTERS/Mike Blake

      Le milliardaire Bill Ackman a par exemple exigé que les universités révèlent l’identité des personnes qui jugent Israël comme « l’unique responsable des attaques du Hamas » en octobre dernier, afin de s’assurer de ne pas les employer.

      PHOTO : Reuters / MIKE BLAKE

    • A police officer walks past barricades erected to block The Tower in advance of a pro-Palestinian protest expected tomorrow at the University of Texas, during the ongoing conflict between Israel and the Palestinian Islamist group Hamas, in Austin, Texas, U.S. April 30, 2024.    REUTERS/Nuri Vallbona

      PHOTO : Reuters / Nuri Vallbona

      Des universités, comme celle d'Austin, au Texas, ont aussi pris des mesures pour interdire le port de masques ou de déguisements lors des manifestations sur le campus.

    • Mais le masque sert aussi à se protéger contre :

      • les possibles virus
      • l’utilisation de gaz lacrymogène ou de poivre de cayenne
      • la reconnaissance faciale parfois utilisée par les autorités

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