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Blinken décidé à arracher un accord de trêve entre Israël et le Hamas

Le secrétaire d'État américain appelle le mouvement palestinien à accepter la dernière proposition en date.

Antony Blinken discute avec des manifestants.

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken est en Israël. Il a rencontré des familles dont les proches sont otages du Hamas, à Tel-Aviv, le 1er mai 2024.

Photo : Getty Images / Amir Levy

Faits saillants

  • Le secrétaire d'État Antony Blinken estime que la nouvelle proposition d'Israël est « extraordinairement généreuse » et que le Hamas doit l'accepter.

  • Benyamin Nétanyahou a fait savoir mardi que l'idée d'arrêter la guerre sans qu'Israël ait atteint tous ses objectifs est exclue. Et ce, qu'un accord survienne ou pas avec le Hamas au sujet d'une trêve et de la libération des otages.

  • Dans son plus récent bilan, le Hamas affirme que la guerre avec Israël a fait 34 568 morts dans la bande de Gaza.

  • Le 7 octobre, des commandos du Hamas infiltrés de Gaza dans le sud d'Israël ont mené une attaque qui a entraîné la mort de 1170 personnes.

  • Guerre à Gaza : la Colombie rompt ses liens diplomatiques avec Israël

    Le président de la Colombie Gustavo Petro a annoncé mercredi vouloir rompre tout lien diplomatique avec Israël, qualifiant le premier ministre Benyamin Nétanyahou de génocidaire avant d'être immédiatement accusé par Israël de récompenser le Hamas.

    Demain, les relations diplomatiques avec l'État d'Israël seront rompues, a déclaré mercredi M. Petro, premier président de gauche de l'histoire de la Colombie, dans un discours prononcé devant ses partisans à Bogota.

    Le mouvement islamiste palestinien a salué jeudi cette annonce, la qualifiant de victoire pour les sacrifices de notre peuple.

    La Colombie rejoint ainsi l'Afrique du Sud, la Bolivie et le Belize, qui ont déjà mis fin à leurs relations diplomatiques avec Israël en raison de sa conduite de la guerre avec le Hamas dans la bande de Gaza, que M. Petro avait déjà critiquée à plusieurs reprises.

    La guerre a éclaté le 7 octobre, quand des commandos du Hamas infiltrés depuis la bande de Gaza dans le sud d'Israël ont mené une attaque qui a entraîné la mort de 1170 personnes, essentiellement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

    Plus de 250 personnes ont été enlevées et 129 restent captives à Gaza, dont 34 sont mortes, selon des responsables israéliens.

    En représailles, Israël a juré d'anéantir le Hamas et lancé une offensive dans le territoire assiégé, qui a fait jusqu'à présent 34 568 morts, majoritairement des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.

    On ne peut pas revenir aux époques de génocide, d'extermination d'un peuple entier, a déclaré le président colombien lors de son discours à Bogota. Si la Palestine meurt, l'humanité meurt, a-t-il lancé, déclenchant les vivats de la foule.

    La décision de la Colombie de rompre ses liens diplomatiques avec Israël équivaut à une récompense pour le mouvement islamiste palestinien Hamas, a réagi mercredi le ministre israélien des Affaires étrangères Israël Katz qualifiant d'antisémite le président colombien Gustavo Petro.

    Le président colombien avait promis de récompenser les meurtriers et les violeurs du Hamas, aujourd'hui il a tenu promesse, écrit M. Katz sur X.Nous apprécions grandement la position du président colombien Gustavo Petro [...] que nous considérons comme une victoire pour les sacrifices de notre peuple et sa cause qui est juste, a déclaré pour sa part dans un communiqué la direction du Hamas, en appelant d'autres pays d'Amérique latine à rompre leurs relations avec Israël.

    M. Petro avait déjà le 20 février accusé Israël de commettre un génocide des Palestiniens dans la bande de Gaza, exprimant alors sa pleine solidarité avec son homologue brésilien Luiz Inacio Lula Da Silva plongé dans une crise diplomatique pour avoir fait une comparaison entre l'offensive israélienne et l'extermination des juifs par les nazis.

    Le Brésil et la Colombie soutiennent la procédure historique intentée par l'Afrique du Sud contre Israël devant la Cour internationale de justice (CIJ) à La Haye pour violation présumée de la Convention sur le génocide de 1948.

    M. Petro avait ensuite annoncé suspendre l'achat d'armements fabriqués par Israël, l'un des principaux fournisseurs des forces de sécurité du pays sud-américain, réitérant ses affirmations concernant un génocide en cours à Gaza qui rappelle l'Holocauste même si les puissances mondiales n'aiment pas le reconnaître.

    Agence France-Presse

  • Villages fantômes et attaques quasi quotidiennes : la réalité du Liban-Sud

    Une équipe de la BBC, qui a accompagné la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL), affirme que des localités du Liban-Sud sont devenues des villages fantômes en raison d'affrontements répétés opposant Israël aux milices du Hezbollah dans cette région.

    Dans un article publié mardi, la BBC rapporte que les résidents de cette région frontalière d'Israël ont fui, et que leurs maisons et leurs biens sont maintenant à risque d'être détruits, quand ce n'est pas déjà le cas.

    Dans le village de Yarine, par exemple, où les reporters de la BBC se sont rendus, des immeubles rasés ou engloutis dans des cratères en voisinent d'autres encore debout, ne serait-ce que partiellement. Yarine est située dans une zone qui figure parmi les plus dangereuses de la région. Ce village n'est qu'à un kilomètre de la Ligne bleue, frontière non officielle entre le Liban et Israël et dont le tracé est basé sur un certain nombre de cartes de frontières historiques dont certaines remontent à des centaines d'années, comme l'expliquait le quotidien libanais L'Orient - Le Jour.

    Un homme se tient sur les ruines d'une maison où sont plantés deux drapeaux du Hezbollah.

    À la suite d'un raid israélien à Hanine, au Liban-Sud, un homme se tient sur les ruines d'une maison où sont plantés deux drapeaux du Hezbollah. (Photo d'archives)

    Photo : Associated Press / Mohammad Zaatari

    Depuis le 8 octobre, soit au lendemain de l'attaque sans précédent du Hamas en sol israélien, Israël mène quasi quotidiennement des raids sur le Liban-Sud et dit effectuer ces raids en représailles aux tirs de roquettes auxquels s'était livré le Hezbollah ce même 8 octobre. Le Hezbollah, puissant mouvement chiite pro-iranien, exprimait ainsi son soutien au Hamas. L'armée israélienne soutient que ses attaques sur le Liban-Sud visent les combattants du Hezbollah et leurs infrastructures.

    Mais de l'avis de hauts responsables libanais tels que le premier ministre intérimaire, l'État hébreu s'adonne à la pratique de la terre brûlée afin de rendre la région inhabitable.

    D'après l'Organisation internationale des migrations, environ 90 000 Libanais ont dû fuir le Liban-Sud. Ces derniers mois, plus de 70 civils sont morts au Liban-Sud en raison des tensions croissantes et des attaques de part et d'autre de la frontière, d'après la BBC.

    Du côté israélien, environ 80 000 personnes ont été évacuées. Le ministre israélien de la Défense affirme que les résidents de ces communautés du nord du pays ne pourront retourner chez eux tant et aussi longtemps que le Hezbollah n'aura pas été chassé de cette région frontalière.

    Des soldats debout, l'un d'eux portant un drapeau d'Israël.

    Des membres des forces armées israéliennes forment une haie d'honneur aux funérailles d'un des leurs tué par un tir de roquette attribué au Hezbollah et visant le nord d'Israël, à proximité de la frontière libanaise.

    Photo : Associated Press / Ariel Schalit

    Le groupe américain ACLED, qui documente la localisation des conflits et les données s'y rapportant, affirme que plus de 5400 attaques transfrontalières ont opposé Israël au Hezbollah depuis octobre. ACLED dit que 80 % de ces attaques ont été menées par l'État hébreu.

    Les forces armées israéliennes ont affirmé le mois dernier qu'elles avaient frappé plus de 4300 cibles du Hezbollah. Elles disent aussi que neuf civils israéliens ont péri dans des attaques à la roquette menées par le mouvement islamiste.

  • Blinken visite Kerem Shalom, point de passage de l'aide humanitaire entre Israël et Gaza

    Des personnes se tiennent devant un camion chargé d'aide humanitaire.

    Le secrétaire d'État américain Antony Blinken, en compagnie du ministre israélien de la Défense et de la coordinatrice humanitaire de l'ONU pour Gaza, au poste frontière de Kerem Shalom, le 1er mai 2024

    Photo : Getty Images / EVELYN HOCKSTEIN / AFP

    Le secrétaire d'État américain Antony Blinken s'est rendu mercredi à Kerem Shalom, point de passage de l'aide humanitaire depuis Israël vers la bande de Gaza, territoire palestinien ravagé par la guerre entre l'armée israélienne et le mouvement islamiste Hamas.

    M. Blinken a pu voir une dizaine de camions attendant d'entrer dans la bande de Gaza, ainsi que plusieurs chars israéliens garés non loin, alors qu'Israël martèle son intention de mener un assaut terrestre contre Rafah, une ville à quelques kilomètres de Kerem Shalom, où se massent environ 1,5 million de Palestiniens, en grande majorité déplacés par la guerre.

    Le chef de la diplomatie américaine était accompagné du ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, et ne s'est pas exprimé devant la presse. Mais ses collaborateurs ont indiqué qu'il avait fait part, plus tôt dans la journée, de ses préoccupations concernant le rythme d'entrée de l'aide, lors d'une réunion à Jérusalem avec le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou.

    Israël pressé d'accélérer le passage de l'aide

    Il y a un progrès réel et important, mais il reste encore beaucoup à faire, avait déjà déclaré Anthony Blinken mardi en Jordanie, alors que l'ONU a alerté sur l'imminence d'une famine dans la bande de Gaza.

    À un jet de pierre de l'autre côté du portail d'entrée de la bande de Gaza, hérissé de barbelés, M. Blinken a longé une dizaine de camions d'aide en train d'être inspectés par l'armée israélienne avant de pouvoir entrer dans le territoire palestinien.

    Parmi les mesures qu'Israël peut mettre en œuvre pour accélérer le passage de l'aide, a indiqué mercredi M. Blinken : établir une liste de marchandises qui ne feront pas l'objet d'un refus arbitraire et délivrer des autorisations à plus de chauffeurs pour entrer dans Gaza.

    Les responsables israéliens ont cherché à montrer à M. Blinken les progrès enregistrés.

    Un porte-parole du COGAT, organisme dépendant du ministère israélien de la Défense chargé des affaires civiles palestiniennes, Shimon Freedman, a précisé au secrétaire d'État que 98,5 % des cargaisons entraient sans objection israélienne et que l'objectif était de permettre l'entrée de 500 camions par jour.

    Agence France-Presse

  • Nétanyahou refuse de lier le sort des otages à la fin de la guerre dans un futur accord

    Le premier ministre israélien a prévenu le secrétaire d'État américain qu'il n'acceptera pas de mettre fin à la guerre contre le Hamas dans l'accord qui est présentement en négociation, et pour lequel le Hamas doit rendre sa réponse sous peu. C'est ce qu'un responsable du gouvernement israélien a déclaré au Times of Israel, mercredi, alors que le secrétaire d'État américain se trouvait en Israël, mercredi.

    Une femme qui crie brandit une pancarte sur laquelle il est écrit « NOW » (maintenant).

    À Tel-Aviv, mercredi, devant l'hôtel où réside le secrétaire d'État américain Antony Blinken durant sa visite en Israël, une femme brandit une pancarte sur laquelle il est écrit « maintenant » afin de réclamer la libération des otages retenus par le Hamas.

    Photo : Getty Images / Amir Levy

    Pour Benyamin Nétanyahou, la perspective de mettre fin à la guerre ne doit pas être liée à la question de la libération des otages dans ces pourparlers. Il a prévenu Antony Blinken que l'opération terrestre, projetée à Rafah par les forces israéliennes, ira de l'avant. Il a dit à Blinken que nous souhaitons parvenir à un accord, mais nous sommes déterminés à anéantir le Hamas, a déclaré le responsable israélien.

    Avec l'Égypte comme pays médiateur, l'offre de trêve à Gaza est examinée par le Hamas qui affirme qu'il y répondra dans très peu de temps. C'est ce qu'a assuré à l'AFP un de ses dirigeants. Souheil al-Hindi, membre du bureau politique du Hamas, a ajouté que le mouvement palestinien exigeait toujours un cessez-le-feu permanent et le retrait d'Israël de la bande de Gaza.

    M. Nétanyahou parle avec arrogance, défi et insistance de continuer la guerre. Le Hamas et les autres mouvements de résistance palestiniens ont tout intérêt à mettre fin à cette guerre insensée [...] qui a tout détruit. Mais pas à n'importe quel prix.

    Une citation de Souheil al-Hindi, membre du bureau politique du Hamas

    Rafah, ville à la lisière sud de la bande de Gaza, est devenue le refuge d'un million et demi de Palestiniens ayant fui les combats qui ont ravagé l'enclave.

    Un jeune homme conduit un âne au milieu d'une foule dans une ville avec, au loin, une mosquée.

    Un jeune homme conduit un âne dans une foule se déplaçant sur une route animée d'un camp de réfugiés à Rafah, dans la bande de Gaza, mardi. Le Hamas réclame, entre autres demandes mises sur la table pour la conclusion d'un accord avec Israël, que les Palestiniens déplacés par la guerre puissent retourner librement chez eux.

    Photo : Getty Images / - AFP

    Le Hamas, a rappelé Souheil al-Hindi, réclame aussi que les Gazaouis déplacés par la guerre puissent retourner chez eux librement et que l'échange d'otages retenus dans la bande de Gaza contre des Palestiniens détenus par Israël fasse l'objet d'un accord équitable.

    Les négociations indirectes sous médiation de l'Égypte, du Qatar et des États-Unis durent depuis plusieurs mois, le Hamas et Israël se rejetant mutuellement la responsabilité des blocages.

    Avec les informations du Times of Israel, AFP et Al Jazeera

  • Les manifestations à New York mènent à l'arrestation de 300 personnes

    Ce sont finalement 300 personnes qui ont été arrêtées à New York, tant à l'Université Columbia que dans un autre établissement, le City College, selon ce qu'a déclaré le maire de la ville, Eric Adams, mercredi.

    Ailleurs aux États-Unis, les policiers ont procédé au démantèlement d'un campement à l'Université Tulane, à La Nouvelle-Orléans, et au moins une dizaine de personnes ont été arrêtées à l'Université du Wisconsin à Madison.

    Avec les informations d'Associated Press et Reuters

  • Aux États-Unis, la police intervient pour calmer les manifestants

    Un manifestant masqué frappe à coup de bâton sur une clôture de sécurité.

    De nombreux affrontements violents ont éclaté sur le campus de UCLA entre des groupes pro-Israël et pro-Palestine armés de bâtons, de projectiles et de pièces pyrotechniques.

    Photo : Reuters / David Swanson

    Au moins deux campus universitaires américains ont été le théâtre de manifestations agitées en lien avec la guerre qui oppose Israël au Hamas et, dans les deux cas, il a fallu l'intervention des policiers pour ramener le calme entre des groupes aux opinions divergentes.

    À l'Université de la Californie à Los Angeles (UCLA), dans la nuit de mardi à mercredi, les autorités ont dû composer avec des protestataires, les uns propalestiniens, les autres pro-israéliens, qui en sont venus aux coups, se sont affrontés à coups de bâton, ont tiré des feux d'artifice les uns sur les autres et se sont lancés des objets. Tôt mercredi, après quelques heures de ces affrontements, le calme a été rétabli grâce à l'intervention des policiers de l'escouade antiémeute.

    Des gens, menottés, sont escortés par des policiers.

    Des policiers de New York ont arrêté mardi soir des personnes qui ont occupé l'Université Columbia en appui à la communauté palestinienne de la bande de Gaza.

    Photo : Associated Press / Craig Ruttle

    À New York, par ailleurs, la police a fait irruption mardi en soirée dans un immeuble du campus de l'Université Columbia où des manifestants propalestiniens s'étaient barricadés, paralysant les activités académiques.

    L'action de la police était nécessaire pour la sécurité de ces enfants-là, a déclaré mercredi sur les ondes de MSNBC le maire de New York, Eric Adams. Ce dernier, qui blâme des agitateurs pour ce qui s'est produit dans l'établissement, affirme que parmi la cinquantaine de personnes arrêtées par la police, celles qui ont pénétré dans l'université devront faire face à des accusations de vol, d'introduction par effraction et de méfaits. Celles qui sont restées à l'extérieur se verront accusées d'infractions moins graves.

    La police de New York affirme que personne n'a été blessé durant ces événements.

    Avec les informations d'Associated Press et AFP

  • Antony Blinken plaide pour accroître encore davantage l'aide à Gaza

    Une foule composée de jeunes garçons et d'hommes est postée à proximité d'immeubles partiellement détruits dans une ville.

    Des Palestiniens inspectent les dommages causés aux immeubles de Rafah à la suite de bombardements de l'armée israélienne à la fin d'avril 2024. (Photo d'archives)

    Photo : Getty Images / - AFP

    En visite en Israël mercredi, le secrétaire d'État américain Antony Blinken a reconnu que davantage d'aide était parvenue à la population gazaouie depuis que l'État hébreu avait consenti à la laisser rentrer dans l'enclave assiégée. Lors d'une rencontre avec le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, M. Blinken a répété l'importance de maintenir et d'accélérer cette amélioration, selon son porte-parole.

    L'amélioration dans la livraison d'aide humanitaire dans la bande de Gaza s'est produite après des pressions du président américain Joe Biden. Ce dernier avait évoqué la possibilité d'une réduction de l'aide américaine à Israël si les conditions de vie et la sécurité de la population palestinienne ne s'amélioraient pas dans la bande de Gaza.

    Avec les informations de Reuters et d'AFP

  • Les combats se poursuivent dans l'enclave palestinienne

    Ces dernières 24 heures, les bombardements aériens israéliens sur la bande de Gaza se sont poursuivis et ont fait au moins 33 morts, selon le ministère de la Santé du Hamas.

    Un homme marche sur le sable à proximité de décombres d'immeubles.

    Un Palestinien marche près des décombres d'immeubles détruits à Rafah. Au septième mois de la guerre opposant Israël au Hamas, les bombardements aériens israéliens sur la bande de Gaza ont fait, ces dernières 24 heures, au moins 33 morts, selon le ministère de la Santé du Hamas.

    Photo : Getty Images / - AFP

    Les forces israéliennes ont dit qu'elles menaient des opérations dans le centre de la bande de Gaza, et précisent y avoir frappé des militants.

    La veille, une frappe israélienne sur une maison du centre de Rafah a causé la mort de deux enfants qui ont été transportés à l'hôpital Abou Yousef al-Najjar, selon le correspondant d'Associated Press, qui dit les avoir vus.

    Avec les informations d'Associated Press et AFP

  • Blinken décidé à arracher maintenant un accord de trêve entre Israël et le Hamas

    Le secrétaire d'État américain Antony Blinken s'est dit mercredi déterminé à arracher dès maintenant un accord de trêve entre Israël et le Hamas associée à une libération d'otages, appelant le mouvement palestinien à accepter la dernière proposition en date.

    Au septième mois d'une guerre dévastatrice déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre contre Israël, les bombardements aériens israéliens sur la bande de Gaza ne connaissent aucun répit, faisant ces dernières 24 heures au moins 33 morts, selon le ministère de la Santé du Hamas.

    Le Hamas n'a pas encore donné sa réponse à la dernière proposition prévoyant une trêve pendant 40 jours ainsi que l'échange d'otages enlevés pendant l'attaque du 7 octobre et emmenés à Gaza contre des prisonniers palestiniens incarcérés par Israël.

    D'après un responsable israélien, Israël attendra jusqu'à mercredi soir une réponse du Hamas avant de décider s'il enverra une délégation au Caire en vue d'un possible accord.

    Après une rencontre au Caire lundi d'une délégation du Hamas avec les médiateurs égyptien et qatari, une source proche du mouvement a affirmé que ce dernier devrait donner sa réponse aussi vite que possible.

    Même en ces temps difficiles, nous sommes déterminés à obtenir un cessez-le-feu ramenant les otages chez eux et de l'obtenir maintenant. Et la seule raison pour laquelle cela ne se ferait pas, c'est le Hamas, a dit M. Blinken en rencontrant à Tel-Aviv le président Isaac Herzog.

    M. Blinken, pour qui la nouvelle proposition est extraordinairement généreuse de la part d'Israël, a ensuite lancé devant des manifestants israéliens hostiles à la guerre à Tel-Aviv : le Hamas doit dire oui.

    Fin novembre, une trêve d'une semaine a permis la libération de 105 otages, dont 80 Israéliens et binationaux échangés contre 240 Palestiniens détenus par Israël.

    Agence France-Presse

  • La police de New York déloge des manifestants propalestiniens de l'université Columbia

    Un camion à échelle s'approche du bâtiment.

    Des agents de la police de New York en tenue antiémeute pénètrent dans un bâtiment de l'Université Columbia, où des étudiants propalestiniens se sont barricadés.

    Photo : Getty Images / Kena Betancur

    La police de New York est intervenue mardi soir sur le campus pour y déloger des étudiants et militants propalestiniens barricadés depuis la nuit précédente dans un bâtiment, selon des journalistes de l'AFP.

    Un camion de police avec une échelle s'est approché du bâtiment occupé et la presse a pu voir des dizaines de policiers en tenue antiémeute grimper pour atteindre une fenêtre afin de pénétrer dans le Hamilton Hall où sont retranchées des dizaines de personnes depuis la nuit de lundi à mardi.

    Les forces de l'ordre sont entrées vers 21 h 30 sur l'immense campus de cette grande université du nord de Manhattan, épicentre d'un mouvement national aux États-Unis en soutien à la cause palestinienne et contre la guerre que mène Israël dans la bande de Gaza contre le Hamas.

    Agence France-Presse