Des solutions créatives à la toxicité dans les jeux vidéo
Publié le 8 mai 2024
Un texte de Félicia Latour
Le mois dernier, des élèves de neuf écoles au Québec ont été chargés de trouver des solutions pour prévenir et gérer la toxicité dans les jeux vidéo lors de la finale du Championnat de créativité du Québec (Nouvelle fenêtre), une compétition qui met au défi l'ingéniosité des jeunes du secondaire.
Le 27 avril dernier, la compagnie Ubisoft a lancé le défi aux trois équipes en finale. Les compétences de créativité, de pensée critique, de citoyenneté et de communication des neuf équipes ont été évaluées par un jury.
La proposition gagnante
Les jeunes du Collège Durocher de Saint-Lambert ont remporté le championnat grâce à leur solution à trois piliers, qui comprend un système de réputation qui récompense les bonnes actions des joueurs, une intelligence artificielle renforcée par l'évaluation d'autres joueurs et des options de signalement améliorées. Les membres de l'équipe gagnante sont : Alexandre Brunet, Axel Thomas, François Thomas, Guillaume Dervieux, Lyna Bennouna, Milan Sourdif, Mizuki Marion, Nils Frejinger Robert et Émilie Gagnon.
La toxicité dans les jeux vidéo
Insultes, harcèlement, menaces : tous des exemples de cyberintimidation que l'on rencontre malheureusement souvent lorsqu'on joue à des jeux vidéo en ligne. Selon une étude de l’organisation Fair Play Alliance, plus de 80 % des joueurs adultes auraient vécu des préjudices ou du harcèlement en ligne.
La toxicité est surtout dans les jeux où il y a de la coopération – des jeux multijoueurs où il y a des discussions avec [clavardage]
- Antoine Leduc-Labelle, porte-parole d’Ubisoft
La plupart des grandes compagnies ont déjà commencé à élaborer des outils de détection de propos toxiques, souvent assistés par l’intelligence artificielle. Dans un jeu comme League of Legends, un joueur problématique est banni du jeu après un ou deux avertissements pour un certain nombre de jours. Si d'autres avertissements surviennent, la personne est bannie pour toujours.
Que faire si je suis victime de cyberintimidation?
Ne réponds pas. Il est normal de vouloir te défendre, mais ça risque d’aggraver la situation.
N’efface pas le message. Sauvegardes-en une copie pour le montrer à un adulte.
Parle à un adulte de confiance qui pourra t’aider et trouver une solution.
Bloque la personne.
Signale le problème. Si tu reçois d’autres messages blessants, continue de les montrer à l’adulte de confiance qui pourra t’aider à signaler le problème.
Avec des informations de Parents Cyber Avertis (Nouvelle fenêtre)
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