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Le PQ propose de nouvelles mesures pour limiter l’exposition des jeunes aux écrans

Un enfant de dos regarde la télévision.

La dépendance aux écrans est devenue un véritable problème de santé publique, constate le Parti québécois. (Photo d'archives)

Photo : Pixabay

Le chef du Parti québécois (PQ), Paul St-Pierre Plamondon, demande au gouvernement Legault de renforcer sa stratégie sur l'utilisation des écrans et la santé des jeunes, qu'il juge trop « timide ».

Lui-même père de trois enfants en bas âge, le chef péquiste estime qu'interdire les cellulaires dans les salles de classe – comme l'a décrété le ministre de l'Éducation, Bernard Drainville – ne suffira pas à enrayer la dépendance des enfants et des adolescents aux écrans, qu'il considère comme un problème majeur de santé publique.

Ainsi, M. St-Pierre Plamondon propose notamment que le gouvernement montre l'exemple en sortant les écrans des salles de classe; en étudiant la possibilité d'interdire les cellulaires et les tablettes durant les pauses à l'école; et en bannissant les écrans dans les CPE, les garderies privées et les services de garde en milieu familial.

Dans une vidéo partagée sur le web dimanche, le chef péquiste suggère aussi de forcer les fabricants de certains produits à apposer des avertissements sur les emballages ou à leur demander d'offrir des dispositifs de contrôle parental sur tous les appareils qui permettent une gestion du temps d'écran.

Le PQ fera de ce thème une priorité lors de la session parlementaire qui débutera mardi, a fait savoir M. St-Pierre Plamondon en entrevue à ICI RDI, lundi avant-midi. Parce que notre génération de jeunes aura une espérance de vie moindre que celle de ses parents si on ne change pas de cap, a-t-il insisté.

Paul St-Pierre Plamondon en entrevue.

Paul St-Pierre Plamondon veut s'attaquer au temps d'écran chez les jeunes. Le chef péquiste propose même d'en faire une priorité lors de la session parlementaire qui s'amorce cette semaine.

Photo : Radio-Canada / Guillaume Croteau-Langevin

M. St-Pierre Plamondon s'inquiète notamment du fait que les taux de détresse psychologique chez les jeunes ont doublé en six ans, que nos adolescents pèsent en moyenne 15 livres de plus que dans les années 1980 et que 95 % [d'entre eux] ne respectent pas les recommandations limites en temps d'écran.

C'est triste. C'est triste, et on n'est pas obligés d'attendre, comme dans tant d'autres sujets, que la situation soit complètement hors de contrôle, pour agir sur quelque chose d'aussi fondamental.

Une citation de Paul St-Pierre Plamondon, chef du PQ

Le chef péquiste reconnaît que le gouvernement Legault a commencé à s'attaquer au problème en adoptant une stratégie sur l'utilisation des écrans et la santé des jeunes lors de la législature précédente. Mais moi, je pense qu'il faut bouger plus vite que ça, dit-il dans sa vidéo partagée dimanche sur les réseaux sociaux.

Selon lui, la lutte qui doit être menée aujourd'hui est aussi légitime que celle consacrée au tabac dans les dernières décennies. Il n'y a pas si longtemps, nos jeunes fumaient la cigarette dans la cour d'école, rappelle-t-il. Puis à un moment donné, on a fait le lien avec le cancer, puis on a sorti ça.

Le problème de la surexposition des jeunes aux écrans, cela dit, n'est pas que québécois. En France, le président Macron y a consacré de longues minutes dans sa conférence de presse du 16 janvier, annonçant vouloir prendre de nouvelles mesures pour reprendre le contrôle de nos écrans et de leur usage par les enfants.

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