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Présidentielle américaine : Biden et Trump ont décroché l’investiture de leur parti

Montage photo des deux politiciens.

Donald Trump et Joe Biden pourraient s'affronter de nouveau à la présidentielle de 2024. (Photo d'archives)

Photo : afp via getty images / JIM WATSON

Associated Press

Donald Trump, dont le seul mandat turbulent à la Maison-Blanche a transformé le Parti républicain, mis à l'épreuve la résilience des institutions démocratiques aux États-Unis et menacé les alliances à l'étranger, dirigera le Parti républicain lors d'une troisième élection présidentielle d'affilée après avoir décroché l'investiture de son parti à la présidentielle mardi.

Avec des victoires en Georgie, au Mississippi et dans l'État de Washington, Donald Trump a dépassé le seuil de 1215 délégués nécessaire pour devenir le candidat républicain présumé.

Il acceptera officiellement sa nomination à la Convention nationale républicaine en juillet, date à laquelle il pourrait se trouver dans la position d'être à la fois candidat à la présidentielle et reconnu coupable.

Donald Trump a été inculpé dans le cadre de quatre enquêtes criminelles distinctes et son premier procès, centré sur les paiements versés à une actrice porno, devrait débuter le 25 mars à New York.

Le président Joe Biden a également décroché mardi l'investiture démocrate à la présidentielle avec une victoire décisive dans l'État charnière de Géorgie, surmontant les inquiétudes concernant son leadership au sein de son propre parti.

Élections américaines 2024

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Des drapeaux américains sont placés devant le Capitole des États-Unis.

Moment décisif

Dans l'ensemble, mardi marque un moment décisif pour une nation pour le moins mal à l'aise face à ses choix en 2024.

Une revanche électorale entre M. Biden et M. Trump – la première entre deux présidents américains depuis 1956 – va presque certainement aggraver les divisions politiques et culturelles brûlantes du pays au cours des huit mois à venir.

À la veille des primaires de mardi, M. Trump avait reconnu que le président Biden serait le candidat démocrate, même s'il a lancé une nouvelle attaque contre l'âge du président.

Je suppose qu'il sera le candidat, avait déclaré Donald Trump à propos de Joe Biden sur CNBC. Je suis son seul adversaire autre que la vie, la vie elle-même.

M. Biden a également tourné une grande partie de son attention vers Donald Trump, que le président démocrate a décrit comme une menace sérieuse pour la démocratie lorsqu'il faisait campagne, lundi soir, au New Hampshire. Il a également promis une présence plus marquée au cours de la campagne à venir.

J'ai hâte de participer de plus en plus à ces événements, a affirmé M. Biden. Plus tard, il a plaisanté sur son âge. Je sais que je n'en ai pas l'air, mais je suis là depuis un moment.

La Georgie était en tête de la liste des quatre États organisant des primaires mardi.

L'État a été un champ de bataille crucial lors de la dernière élection présidentielle – si serré que Trump s'y retrouve inculpé pour sa volonté d’ajouter « 11 780 voix » afin d'annuler la victoire de M. Biden.

Des candidats aux failles criantes

Alors que les deux candidats investissent leur énergie dans l'État clé, ils sont aux prises avec des défauts flagrants.

M. Trump fait face à 91 chefs d'accusation dans quatre affaires pénales impliquant de la manipulation de documents classifiés et une tentative d'invalider les résultats après les élections de 2020, entre autres crimes présumés. Il affronte également des questions de plus en plus pointues sur ses projets politiques et ses relations avec certains des dictateurs les plus dangereux du monde.

M. Trump a rencontré vendredi, en privé, le premier ministre hongrois Viktor Orban, qui a fait reculer la démocratie dans son pays.

M. Biden, 81 ans, s'efforçait de garantir à un électorat sceptique qu'il est toujours physiquement et mentalement capable de réussir au poste le plus important du monde.

Il doit également composer avec des dissensions au sein de la base progressiste de son parti, furieuse qu'il n'en ait pas fait davantage pour arrêter la guerre d'Israël contre le Hamas à Gaza. Le mois dernier, au Michigan, un vote de protestation « non engagé » a récolté plus de 100 000 voix et s'est en fait assuré le soutien de deux délégués démocrates.

Avant le vote de mardi, des pancartes dispersées dans Seattle ont également exhorté les participants aux primaires à voter sans engagement, certaines pancartes indiquant : Plus de 30 000 morts. Votez le cessez-le-feu le mardi 12 mars.

C'est à peu près la même chose en Georgie, où les politiciens locaux et les chefs religieux poussent M. Biden à demander un cessez-le-feu à Gaza.

L'outil le plus précieux dont nous disposons pour tenir ce président responsable de ses politiques néfastes est notre vote, a affirmé avant l'élection du 12 mars Rami Al-Kabra, un Palestinien musulman américain et maire adjoint de Bothell, une ville située à environ 21 km au nord-est de Seattle.

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