Un prix Citron pour Jean Charest
Prenez note que cet article publié en 2005 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Déçu de l'absence d'orientations claires à Québec, le milieu des affaires vient de prendre ses distances par rapport à Jean Charest en lui remettant un prix Citron « pour l'ensemble de son oeuvre ».
La revue Commerce a attribué un prix Citron au premier ministre Jean Charest « pour l'ensemble de son oeuvre », marquant en cela une certaine distance du milieu des affaires par rapport au gouvernement libéral.
Le premier ministre Charest apparaît donc sur cette liste peu glorieuse en compagnie de Wal-Mart, qui reçoit son prix Citron « pour les relations de travail », et de l'industrie de la publicité, « pour le syndrome du cordonnier mal chaussé » par rapport au scandale des commandites.
Appelée à commenter l'attribution d'un prix Citron à Jean Charest, la présidente de la Fédération des chambres de commerce du Québec, Françoise Bertrand, a expliqué au Devoir que « les allers et retours qu'on a pu voir dans certains dossiers moins économiques, à première vue, inquiètent. Et la première chose que les entreprises veulent, c'est la prévisibilité. »
À l'inverse des prix Citron, des prix Orange de saine gestion ont été décernés par la même occasion à l'hôpital Sainte-Justine, au patron d'Air Canada, Robert Milton, et à la Banque royale.