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Tragédie en Algérie

Radio-Canada

Une explosion, qui a détruit lundi soir le complexe de gaz naturel liquéfié à Skikda, à l'est d'Alger, a fait au moins 23 morts et 74 blessés et entraîné l'arrêt des activités de la raffinerie.

Une explosion, apparemment d'origine accidentelle, a détruit lundi soir un important complexe gazier à Skikda, 500 km à l'est d'Alger, dans la plus grande catastrophe industrielle qu'ait connue l'Algérie depuis son indépendance en 1962.

L'explosion a fait 23 morts et 74 blessés dans l'immense site industriel, selon un bilan officiel provisoire. Selon la radio publique, au moins neuf travailleurs se trouvaient encore mardi sous les décombres fumants de ce fleuron de l'industrie pétrochimique du pays.

De nombreuses habitations environnantes ont été endommagées par le souffle de l'explosion, et une cellule de crise a été mise en place par la Sonatrach, la compagnie publique algérienne d'hydrocarbures. Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a interrompu mardi matin une visite dans la ville de Constantine pour se rendre sur les lieux.

L'explosion serait due à une «chaudière défectueuse», a affirmé un responsable de la sécurité de cette unité. Selon le ministre de l'Énergie et des Mines, les installations de raffinage n'ont pas été détruites mais la principale centrale électrique a subi des dégâts importants, ce qui paralyse aussi le complexe pétrochimique Sonatrach.

Un secteur vital de l'économie algérienne

Les clients du gaz algérien ne seront pas pénalisés, ont affirmé mardi des responsables algériens à la radio. Le ministre de l'Énergie a précisé qu'une partie de la perte de production de Skikda serait compensée par l'accroissement de celle du complexe d'Arzew, près d'Oran.

Le site de production de gaz naturel liquéfié (GNL) constitue l'une des six usines du complexe pétrochimique de Skikda. Construit sur le modèle des combinats de l'ex-Union soviétique dans les années 1970 et étendu début 1980, ce complexe emploie quelque 12 000 personnes et exporte annuellement 15 millions de tonnes de GNL (23% du total national), de pétrole et de produits pétroliers raffinés.

Cette catastrophe touche un secteur vital de l'économie algérienne. Le gaz (GNL et gaz naturel), dont l'Algérie est le troisième exportateur mondial, rapporte la moitié des recettes d'hydrocarbures du pays, évaluées officiellement à plus de 24 milliards de dollars en 2003.

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