Zaho de Sagazan s'identifie facilement au peuple québécois, dont elle apprécie la « folie et la tendresse », des qualités qu'elle retrouve un peu moins dans son pays natal, la France. « J'ai l'impression que je cherche à avoir la même énergie que vous [au Québec] », raconte-t-elle. L'autrice-compositrice-interprète explique qu'elle a toujours fait preuve d'une grande sensibilité. Elle souligne d'ailleurs les difficultés qu'elle a eues pour se sentir acceptée et pour s'accepter elle-même.
L’artiste raconte à quel point son adolescence a été tumultueuse en raison de ses émotions et de sa sensibilité, même si, aujourd’hui, ces caractéristiques sont devenues une force.
« Je n’ai pas aimé ces émotions, car je ne les comprenais pas. Je les cachais jusqu’à ce qu’elles sortent, et souvent pas de la bonne manière. Mais il faut apprendre à les regarder et à les aimer. »
Zaho de Sagazan parle d’une de ses chansons, Les dormantes, qui raconte l’histoire de ces femmes qui sont prises dans des relations toxiques. Elle explique être toujours touchée lorsque ses chansons résonnent avec le public.
« J’ai réussi mon travail quand j'ai réussi à rendre la vie des autres un peu plus belle. »
Zaho de Sagazan parle également de son début de carrière, de sa découverte du monde du studio, mais aussi de son amour pour l’album The Wall, de Pink Floyd.