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Début du contenu

Point de mire sur René Lévesque, audionumérique.

Point de mire sur René Lévesque

  • L’apogée et le déclin

    Ce premier épisode nous fait revivre, grâce à des extraits d’archives et des témoignages, deux moments très intenses de la vie politique de René Lévesque : le jour de la victoire électorale du Parti québécois, le 15 novembre 1976, et, 8 ans plus tard, sa période d’épuisement professionnel. Ces témoignages sur René Lévesque nous font découvrir l’homme énigmatique, séducteur, complexe et paradoxal qu’il était.
  • De New Carlisle à Londres

    René Lévesque naît le 24 août 1922 à New Carlisle, un village majoritairement anglophone de la Gaspésie. Des proches reconstituent son enfance. Il étudie chez les Jésuites au Collège Saint-Charles-Garnier, à Québec. Il fait ses débuts à la radio à CKCV et à CBV. Pendant la guerre, René Lévesque travaille à Londres comme rédacteur et annonceur pour La Voix de l’Amérique.
  • « Ici René Lévesque »

    Peu de temps après son retour de la guerre, René Lévesque s’installe à Montréal et travaille au service international de Radio-Canada. Il couvre la guerre de Corée en juillet 1951, tombe amoureux de la journaliste Judith Jasmin et débute à la télévision. Il devient une vedette avec l’émission Point de mire.
  • La Révolution tranquille

    Décembre 1958 : les réalisateurs de Radio-Canada déclenchent une grève qui durera 70 jours. Cet événement change le destin de René Lévesque. Quelques mois plus tard, il quitte le diffuseur public et se lance en politique avec Jean Lesage. Cet épisode rappelle quelques grands moments de la Révolution tranquille comme la nationalisation de l’électricité et la création de la Caisse de dépôt.
  • Du PLQ au PQ

    Après la défaite du Parti libéral en juin 1966, René Lévesque et quelques collègues commencent à réfléchir au concept de souveraineté-association. L’été suivant, le président français Charles de Gaulle lance son fameux « Vive le Québec libre! ». En octobre 67, René Lévesque et un groupe de fidèles quittent le PLQ. C’est le début du Parti québécois.
  • Un homme de pouvoir dans l’opposition

    Après les défaites de 1970 et de 1973, René Lévesque remet son avenir politique en question. Il songe même à tout abandonner. Au congrès du PQ en 1974, le parti adopte le référendum comme mode d’accession à la souveraineté. Pendant cette période, les relations sont tendues entre certains députés péquistes et leur chef non élu.
  • La victoire

    26 novembre 1976 : le premier cabinet Lévesque est assermenté. Au cours des jours précédents, le nouveau premier ministre et ses conseillers se sont enfermés dans le plus grand secret dans une auberge. Plusieurs des ministres choisis lors de cette réunion racontent les dessous de la formation du gouvernement et parlent du « style Lévesque » qui a marqué son premier mandat.
  • La défaite

    Le libellé de la question référendaire est approuvé lors d’une réunion spéciale du Conseil des ministres le 19 décembre en soirée. La réunion dure une bonne partie de la nuit. Le lendemain, René Lévesque lit la question à l’Assemblée nationale. S’ensuit la campagne référendaire de mai 1980, qui se conclut par la défaite du camp du oui.
  • La cassure

    Les proches de René Lévesque affirment que la principale cassure dans sa carrière a été l’échec, en novembre 1981, de la stratégie québécoise dans les négociations constitutionnelles avec Ottawa. Selon certains, une deuxième cassure est survenue lors de la crise de la fonction publique en 1982-1983.
  • Le départ

    Au congrès du Parti québécois de juin 1984, l’aile orthodoxe remporte la victoire, malgré l’opposition de René Lévesque. Le parti décide de faire de la souveraineté le thème principal de la prochaine élection. Des témoins de l’époque racontent la petite histoire du « beau risque ». En juin 1985, René Lévesque démissionne. En 1987, il meurt d’une crise cardiaque, à 65 ans.