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Début du contenu

Le lieu commun et le déjà vu audionumérique.

Le lieu commun et le déjà vu

  • L'opinion

    « L’heure est à l’efficacité et nous récoltons les opinions sans nous soucier qu’elles soient mûres », analysent Serge Bouchard et Bernard Arcand, qui constatent que réfléchir n’est plus à la mode. Dans un monde où les sondeurs récoltent des opinions formatées et où les chroniqueurs vendent des opinions-minute à des médias qui en redemandent, la pensée et les idées sont progressivement en voie de disparition.
  • Le mensonge

    Le mensonge est une chose bien paradoxale. Par fidélité à la tradition judéo-chrétienne, on le considère comme néfaste. Mais, comme le disait Blaise Pascal, « le mensonge est une qualité nécessaire ». Il avait bien raison : la politesse et le savoir-vivre, par exemple, sont des mensonges essentiels à notre équilibre social. « Aucune société ne peut réellement être construite sur la franchise », constatent Serge Bouchard et Bernard Arcand.
  • La platitude

    L’ennui est accablant, pense-t-on. Or, comme le démontre Serge Bouchard, il peut aussi constituer une force. Yoda, le maître Jedi, n’est-il pas un personnage puissant même s’il représente le retrait, l’inactivité et l’attente? Recourant à ce mythe et à d’autres récits à haute teneur symbolique, cette émission prône les vertus de « l’inaction bénéfique ».
  • Le cochon

    « C’est cochon », dit-on d’un plat savoureux ou d’une situation hautement érotique. « Tu n’es qu’un sale cochon », lance-t-on à celui que l’on veut insulter puissamment. Peu de mots ont des significations aussi nombreuses et aussi antagonistes : le cochon représente, dans notre culture, une rare polyphonie sémantique. Serge Bouchard et Bernard Arcand décortiquent la bête et ses multiples acceptions.
  • Le cochon et la bêtise

    Nous sommes des êtres de culture qui se distinguent nettement de leur environnement naturel, croit-on à tort ou à raison. Mais le cochon, qu’il soit clôturé à la ferme ou en liberté dans les champs corses, a des comportements qui se rapprochent des nôtres, que cet épisode explore sur un ton amusé. En deuxième partie, Serge Bouchard et Bernard Arcand se demandent notamment si les grands hommes n’ont pas parfois été les plus bêtes!
  • La bêtise

    À tort, l’humain croit qu’en valorisant l’intelligence, cette intelligence progressera. Nous avons tout faux, exposent Serge Bouchard et Bernard Arcand, convaincus que la bêtise triomphera. Pas assez documentée par les chercheurs, la stupidité humaine retrouve ses lettres de noblesse dans cet épisode où elle est traquée partout, chez les riches comme chez les pauvres, chez les ignorants comme chez les génies.
  • Le chef-d'oeuvre

    On dit de notre époque qu’elle est post-moderne et donc éclatée : il n’y aurait plus de consensus possible au sujet de l’art et donc plus de possibilité de faire naître des chefs-d’œuvre. Pourtant, constatent les animateurs du Lieu commun…, l’étiquette de chef-d’œuvre continue d’être utilisée à tout vent, entraînant agitations médiatiques, débats sur la notion du beau et rébellions des étudiants qui ne veulent pas lire Proust.
  • Le cimetière – Première partie

    Jadis, les cimetières mal entretenus étaient répulsifs et conspués. Aujourd’hui, ils sont de paisibles lieux de beauté et parfois même, des attraits touristiques. S’intéressant aux cimetières, mais aussi, et surtout, aux rituels funéraires qui marquent nos vies, cette émission fait un tour du monde actuel et des civilisations anciennes en quête d’une meilleure compréhension de ces rites. Quelques fantômes sont aussi convoqués.
  • Le cimetière – Deuxième partie

    Les Incas momifiaient les corps des nobles pour les laisser reposer dans des parois rocheuses; les Algonquiens choisissaient leurs lieux de sépulture au cœur des plus sublimes paysages. Le cimetière a toujours été et sera toujours un lieu de distinction, dont l’aménagement reproduit souvent le jeu des classes sociales. Cet épisode décortique l’univers très socialement codifié des cimetières.
  • Le cimetière – Troisième partie

    Le cimetière est un lieu physique, mais il peut revêtir des formes abstraites, analysent Serge Bouchard et Bernard Arcand. Lieu métaphorique dans lequel s’agitent les forces de la vie et de la mort, il peut aussi disparaître au profit de lieux de sépulture instables : les marins, par exemple, préfèrent être jetés à la mer. Cet épisode explore entre autres l’idée de sépultures impermanentes, qui échappent à la fixité.
  • Le fond de la bouteille et la fatigue

    La bouteille est la meilleure amie des amateurs de grands crus, comme l’accessoire de prédilection des sorciers ou le jouet préféré des adolescents en quête d’un premier baiser. De verre ou de plastique, elle est encore porteuse de messages dans la vastitude de l’océan. Cette émission la décortique sous tous ses angles avant de discuter de la fatigue des hommes, ce ronronnement constant de nos vies.
  • La fatigue

    « Rien ne vaut le repos du fatigué », apprend-on dans cette émission consacrée à ceux qui aiment retrouver leur édredon ou s’assoupir doucement sur les bancs de parc. Si se fatiguer à l’ouvrage peut causer un certain bonheur, il n’en serait rien sans la perspective de se récompenser par un long sommeil. Et dire que, dans le monde productiviste qui est le nôtre, le repos est souvent vu comme une perte de temps…
  • Le talent

    La société moderne croit au talent et valorise les personnalités et habiletés exceptionnelles, constatent Serge Bouchard et Bernard Arcand. Mais, contrairement à la croyance populaire, le talent dans une discipline ne donne pas tous les talents et surtout pas les meilleures qualités humaines. Celui qui n’a pas de talent développera probablement du cœur et de la sagesse…
  • Les pompiers

    Aussi dangereux qu’utile à notre survie, le feu est le seul phénomène naturel qu’un professionnel sait dompter : le valeureux pompier. Héros des enfants qui se projettent dans son destin de combattant des incendies, le pompier rappelle à nos esprits l’Homo habilis qui fut le premier à maîtriser les flammes. Cette émission rend hommage au pompier en pleine action comme à celui qui reste aux aguets, dans l’attente et l’espoir.
  • Les pompiers et les chats

    Le pompier est courageux et il a tout l’air d’être un homme heureux. Mais se faire traiter de pompier, explique Bernard Arcand, n’a rien d’un compliment. Réfléchissant au métier et au mot en multipliant les regards, les animateurs-philosophes du Lieu commun… tentent aussi de comprendre les chats, animaux aussi élégants que sauvages, qui ont surpassé les chiens comme meilleurs amis de l’homme.
  • Les chats

    Animal ronronnant dont la personnalité et le comportement incarnent l’idée du bonheur sensuel, le chat semble parfaitement domestiqué, mais on peut se demander s’il n’est pas parfois plus puissant que son maître. La relation de l’humain et du chat est décortiquée de long en large dans cette émission. Entre la fascination, la peur et l’assujettissement, le matou et l’homme ne se côtoient pas sans paradoxes.
  • La grippe

    Peut-on être le chouchou d’un virus? Certains le croient quand ils contractent la grippe à répétition. D’autres sont carrément ignorés par l’influenza. Cette émission tente de comprendre les raisons de cette profonde injustice, explorant aussi le foisonnement créatif et les mondes fantastiques qu’éveille la grippe dans notre imaginaire collectif. Son impact sur nos psychologies est également décortiqué.
  • Les méchants

    Chacun d’entre nous cache en lui un méchant qui s’ignore. Il n’y a pas de bonté sans méchanceté, et parfois les méchants, quand ils se montrent soudainement bons, sembleront faire preuve de plus de bonté que les bons. La méchanceté est intrinsèque à nos sociétés, mais elle y est également essentielle, expliquent Serge Bouchard et Bernard Arcand, car elle a permis d’instaurer la notion de justice.
  • Les vendeurs

    Son métier a changé depuis l’ère numérique, mais il n’y a pas de métier plus commun et plus vieux que celui de vendeur. Dans la mythologie ancienne, il est bien présent, et dans un monde où tout se marchandise plus que jamais, son avenir est assuré. Personnage paradoxal : il vous convaincra de la validité d’un produit, mais n’y sera jamais attaché personnellement, car le vendeur peut vendre n’importe quoi à n’importe qui.
  • La calvitie

    Dans un monde dominé par les apparences, le chauve se sent exclus et vit une importante crise identitaire : impossible pour lui de s’exprimer par sa chevelure. Pourtant, pensent Serge Bouchard et Bernard Arcand, les cheveux sont futiles et le chauve a le mérite de développer de plus subtils modes d’expression et d’affirmation de soi. Cette émission rend hommage à « l’honnête sincérité du chauve ».
  • La quarantaine

    À 40 ans, on dirige une grosse entreprise ou bien l’on pilote un gros Boeing : c’est le temps du sérieux et des grandes responsabilités, alors que « la machine est bien rodée ». Un très bel âge, semblent croire les animateurs du Lieu commun…, même si c’est aussi l’âge où certains se laissent vieillir trop vite et où le regard des autres commence à nous faire sentir dépréciés. C’est l’âge moyen, l’«  Empire du Milieu ».