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Début du contenu

Robert Gravel l'homme qui avait toujours soif audionumérique.

Robert Gravel : l'homme qui avait toujours soif

  • Les paradoxes de Robert Gravel

    Robert Gravel était capable du plus grand traditionalisme dans la vie privée et de la plus grande délinquance dans la création. Il pouvait faire preuve de la plus grande cruauté quand l'art ou la situation l'exigeait, mais aussi de la plus grande tendresse envers ses proches. « Il y avait un côté un peu moine copiste chez lui, très attentif, très soucieux de la précision, du détail », dit son ancien collègue et ami Alexis Martin. Paradoxalement, Robert Gravel revendiquait un style de théâtre « sloppy », pour lequel les comédiens ont même déjà joué en état d'ébriété sur scène.
  • L’héritage laissé par Robert Gravel

    L'héritage de Robert Gravel, c'est bien sûr la création du Nouveau Théâtre expérimental et de la Ligue nationale d'improvisation, qu'il a présidée jusqu'à sa mort. Son legs, c'est aussi sa façon de voir le métier de comédien, comme l'explique Jacques L'Heureux, l'un des interprètes fétiches de Robert Gravel. « Si un acteur juge son rôle, il ne fait pas sa job. Accepte d'être l'épouvantable chien fini qu'on [te demande de] jouer. [...] Ça, c'est qu'il m'a laissé en héritage. »
  • Robert Gravel le grand rassembleur

    Robert Gravel avait un don pour attirer et conserver les bonnes personnes autour de lui. Plus important encore, il était capable de les faire converger vers un seul et même objectif. « La chose fondamentale chez lui, c'est qu'il a toujours fait confiance [aux gens] », dit le comédien Luc Senay. De son côté, l'écrivaine Marie Cardinal, qui était aussi la femme de Jean-Pierre Ronfard, raconte comment Robert Gravel l'a aidée à devenir une véritable actrice le temps d'une pièce.
  • Robert Gravel en tant qu’auteur

    Par sa trilogie La tragédie de l'homme et sa pièce Thérèse, Tom et Simon, Robert Gravel a révélé une grande part de son intimité. Plusieurs de ses amis affirment avoir été très surpris par la tristesse et la morbidité de son écriture. Tous s'entendent toutefois pour dire que si ces œuvres dépeignent une réalité sombre, elles arrivent tout de même à faire rire. « C'est totalement noir ce qu'il a écrit, mais en même temps si drôle! [...] Dans son écriture, c'est l'humanité qui transparaît », souligne le comédien Jacques L'Heureux.
  • L’enfance et la philosophie de Robert Gravel

    Dans ce dernier épisode, Hélène Pedneault aborde l'enfance qui habitait Robert Gravel. Le théâtre était une façon pour lui de continuer à jouer au cow-boy, comme quand il était enfant, selon son ami Marcel Sabourin. Dans des extraits d'entrevue, Robert Gravel parle notamment de la philosophie taoïste et insiste sur l'importance de recevoir de l'amour pendant l'enfance. « Je n'ai pas besoin d'être aimé, car j'ai eu ce que je devais recevoir. Le restant de ma vie doit être de remettre cet amour-là aux gens. »