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Début du contenu

Dix témoins autour du monde, audionumérique.

Dix témoins autour du monde

  • Raymond Saint-Pierre : témoigner de l’étranger en évitant les clichés

    « Au bout de la route, il y a toujours une autre histoire à raconter, des gens à faire entendre, des visages à mettre sur des statistiques, un univers à montrer. » Le journaliste Raymond Saint-Pierre, qui a couvert l'actualité de Londres, de Washington, de Paris et de Berlin, et qui a fait du journalisme de terrain en Chine, au Rwanda et en Angola, a toujours été en quête de sa prochaine destination.
  • Jean-François Lépine : l’épreuve du réel

    « Pour moi, l'essentiel, c'est les odeurs et la poussière. Je veux sentir, je veux savoir. » Animateur bien connu des téléspectateurs de Radio-Canada, Jean-François Lépine a été, pendant 17 ans, tour à tour correspondant aux bureaux de Pékin, de Paris et de Jérusalem. Il a connu la violence et la barbarie et, dit-il, « il est toujours déchirant de devoir les montrer sur pellicule ».
  • Céline Galipeau : l’art de transmettre l’émotion

    Son baptême de feu, en Tchétchénie, fut éprouvant. Peu préparée, sans gilet pare-balles et connaissant peu les notions de sécurité, Céline Galipeau ne s’est pas laissée démonter et a travaillé comme correspondante pendant une décennie, de Londres à Moscou en passant par Paris et Pékin, mais aussi l’Algérie et le Kosovo (entre autres). « Un reportage réussi pour moi, c’est quand toute l'émotion est là », dit-elle.
  • Michel Labrecque : découvrir des mondes nouveaux

    Homme de radio, Michel Labrecque a commencé à faire du journalisme dans les années 80, au moment où, dit-il, « on assistait à une sorte de mutation ». Finies les grandes utopies des années 60, mais pas question d’être nostalgique : l’époque paraît fascinante à ce journaliste qui a été aux premières loges pour observer, en Russie comme en Amérique du Sud, la montée de la mondialisation et l’émergence de nouveaux pays.
  • Azeb Wolde-Giorghis : le retour aux sources

    « Je suis une grande timide, alors, au fond, j’ai choisi le journalisme pour faciliter les rencontres. » En travaillant comme correspondante en Éthiopie, son pays d’origine, ainsi qu’au Rwanda, à Abidjan et en Sierra Leone, la journaliste Azeb Wolde-Giorghis n’a pas été déçue et a connu des gens passionnants, racontant au quotidien leurs histoires avec humanité et rigueur.
  • Joyce Napier : aux premières loges de l’histoire qui s’écrit

    « Je ne sais pas s'il y a un métier plus extraordinaire que le nôtre », dit Joyce Napier. Envoyée spéciale à Jérusalem de 1998 à 2003, puis en poste à Washington pendant plus d’une décennie, elle a couvert brillamment les zones de guerre israélo-palestiniennes et l’effervescence de la vie politique américaine. Elle est passée d’un espace de tension à un froid lieu de pouvoir : le journalisme est souvent une affaire de contrastes.
  • Michel Cormier : raconter le présent pour anticiper l’avenir

    « J’ai toujours tenté d’établir un lien entre les gens d’ici et les gens de là-bas, à travers la narration des vécus. » C’est ainsi que Michel Cormier résume sa mission. Établi en Russie de 2000 à 2004, il y a constaté le « retour de l’autocratie », avant de s’installer à Pékin pour y observer une société changeante. Entre les deux, il a raconté aux téléspectateurs la France, le Pakistan, la Thaïlande, le Vatican, la Tchétchénie et l'Afghanistan.
  • Akli Ait Abdallah : donner l’heure juste

    Il a « un son qui lui est propre » et « une mise en récit distinctive ». Journaliste chevronné de la radio, Akli Ait Abdallah a quitté son Algérie natale en 1990 pour devenir, après deux années difficiles, l’un des reporters prometteurs de la chaîne publique. Il devient correspondant au Moyen-Orient en 1999. « Je pense qu'aller sur le terrain, dit-il, c'est l'occasion de faire entendre ceux qu'on ne voit jamais. »
  • Ginette Lamarche : la force du témoignage

    Tel-Aviv, Paris, Sarajevo, le Cambodge, l'Afghanistan, la Roumanie et le Mali : la journaliste Ginette Lamarche a passé sa vie à témoigner de l’actualité internationale, souvent en zone de guerre. « Ce que j'aime le plus, dit-elle, c’est recueillir les témoignages et écouter les gens. La flamme s'allume quand je suis sur le terrain. »
  • Alexandra Szacka : une sensibilité particulière

    Depuis 1990, Alexandra Szacka témoigne de l’actualité européenne à la télévision publique, d’abord en direct de Moscou, puis de Paris, mais son parcours l’a aussi menée à Pékin, à Berlin, à New York et même au Timor oriental. « Ma mère est juive; mon père est juif, mais de mère catholique. Je dirais que ces origines me donnent une sensibilité particulière, que j'utilise pour montrer différentes facettes de l'histoire. »