Une pluie d’offres universitaires pour le footballeur Antoine Deslauriers

Le baptême d’Antoine Deslauriers au football américain n’est pas passé inaperçu. Le joueur défensif attire les regards et fait l’envie d’une foule d’universités d’envergure qui s’efforcent à l’attirer dans leurs rangs depuis un an.

Deslauriers a confirmé les attentes à son égard la saison dernière sous les couleurs des Eagles de l’école préparatoire Rabun Gap-Nacoochee, située dans le nord de la Georgie, non loin de la Caroline du Nord.

Le secondeur a cru bon s'exiler afin d'accroître sa valeur dans un environnement où le ballon ovale est roi et maître. Il peut dire mission accomplie quelque sept mois seulement après y avoir transporté ses pénates.

Le football aux États-Unis, plus tu vas vers le Sud, plus le niveau est relevé. Pour moi, c’était vraiment l’occasion de me mesurer aux meilleurs, mais pour être honnête, je ne savais pas si j’allais jouer à ma première saison. J'avais cette crainte, confie Deslauriers.

L'appréhension n'a pas duré bien longtemps. Elle a rapidement fait place à l'assurance, un sentiment que connaît fort bien le principal intéressé. Son acclimatation s'est faite d'elle-même, malgré le temps qui manquait.

Fraîchement débarqué en Georgie au cœur de l’été, l'athlète de 17 ans a dû s'accoutumer à son nouveau milieu sans le moindrement tarder. Le coup d’envoi de la campagne a été donné deux semaines et demie après son arrivée à Rabun Gap.

Ça m’a pris quelques matchs avant de me sentir vraiment à l’aise sur le terrain. [...] Dès que c’était enclenché, de ne pas avoir autant besoin de penser sur le terrain, ma saison a vraiment explosé. C’est dans la deuxième partie de ma saison que j’ai réussi à montrer comment je suis capable de jouer au football.

L’un des secondeurs par excellence du circuit, il a dominé ses pairs dans la NCISAA, en 2023, assez pour recevoir une nomination dans la première équipe d’étoiles.

Le joueur à l'imposante carrure de 1,85 m (6 pi 1 po) et 102 kg (225 lb) s’est illustré dans l'ensemble des sphères défensives, que ce soit pour contrer l’attaque terrestre, presser le quart-arrière ou se dresser devant le jeu aérien.

Avant même qu’il n'enregistre un premier plaqué au sud de la frontière, une douzaine d’universités américaines lui avaient déjà offert une bourse d'études : Auburn, Duke, Florida State, Georgia Tech, Maryland, Miami, Missouri, North Carolina, Oklahoma, Ole Miss, South Carolina et Texas A&M.

Depuis, se sont ajoutées les universités Central Florida, Louisville, Memphis, Michigan State, North Carolina à Charlotte, North Carolina State, Notre Dame, Syracuse et Tennessee.

Nombre d’équipes parmi la vingtaine intéressée à ses services se retrouvent cette année parmi le peloton de tête de la NCAA, à commencer par les Fighting Irish de Notre Dame, également réputés avec la riche histoire qui enveloppe le programme de football.

La liste s'allonge, donc, sans qu'aucune institution ne soit écartée de l'équation. L'heure n'est pas à faire le tri ni à peser le pour et le contre. Pas encore, du moins.

C'est quelque chose qui est nouveau pour nous. Il faut vraiment s'adapter à travers ce processus. J'essaie de ne pas fermer de portes, de me dire que chaque université a du bon. Je tente de garder mes options ouvertes et de répondre à tous les entraîneurs, indique Deslauriers.

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Le Québécois a jusqu'ici été convié à quatre visites d'installations universitaires, soit à Florida State, à Georgia, à South Carolina et au Tennessee, qui ont été organisées l'automne dernier lors de matchs locaux des équipes en question.

Peu avant que l'été se pointe le bout du nez, il prendra la direction de l'Indiana, en compagnie de sa garde rapprochée familiale, afin de prendre le pouls du campus de l'Université Notre Dame. D'autres rencontres du genre suivront au cours des mois à venir.

Je suis en communication constante avec plusieurs autres universités pour trouver des dates qui correspondent autant à mon horaire qu'au leur. Je compte faire quelques visites officielles des universités pour lesquelles j'ai beaucoup d'intérêt, explique Deslauriers, sans énumérer lesquelles partent avec une longueur d'avance.

Au terme de son parcours à l’école secondaire au Collège Laval, il a obtenu un léger avant-goût du processus de recrutement qui allait l’attendre avant de faire le saut dans la NCAA.

L’entraîneur-chef Derek White s’est lui-même rendu à Montréal pour faire la connaissance du produit des Maraudeurs. Un premier contact qui a convaincu le joueur d’effectuer le trajet inverse pour découvrir Rabun Gap. L'union n'a pas tardé.

Avec le départ de quelques finissants, jumelé à la progression fulgurante de Deslauriers, ce dernier sera appelé à occuper un rôle prépondérant la saison prochaine en tant que meneur d'hommes au cœur de l'unité défensive des Eagles.

De plus intenses réflecteurs pour le secondeur qui s'élève lorsqu'il est placé sous les feux de la rampe.

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