Pourquoi autant d’armes?

La peur, la culture numérique, un déplorable effet de mode et la facilité d’accès aux armes sont quelques-unes des raisons évoquées par nos deux invités pour expliquer cette prolifération des armes à feu dans nos rues.

Parce que juste habiter dans un quartier qui est chaud peut faire en sorte qu’un jeune ait peur présentement, qu’il vive dans l’insécurité et veuille s’armer pour pouvoir se protéger.

La pauvreté, une forme de violence

Simon Coutu, qui présente la série documentaire L’arme du crime, souligne que la violence armée n’est pas la seule à faire des victimes dans certains quartiers.

Ce qu’on me dit, c’est que la première violence, ce n’est pas la violence armée. C’est l’école et la pauvreté. Les taux de décrochage sont disproportionnés dans ces quartiers-là.

Burt Pierre, intervenant de proximité auprès des jeunes, renchérit. 

Beaucoup parmi eux veulent sortir de la misère, mais ils ont trouvé un mauvais moyen.

Le rôle de la police

L’arme du crime nous apprend que la répression policière n’est pas efficace à long terme pour contrer la violence. Pour sa part, Burt Pierre raconte qu’il commence à voir une plus grande ouverture du côté de la police, et il prône la présence d’une police qui protège au lieu de harceler.

Faddy Dagher [le directeur du Service de police de la Ville de Montréal], depuis qu’il est arrivé, il est venu nous voir personnellement à notre organisme communautaire. Nos jeunes l’ont vu. C’est quelqu’un qui est dans la communauté, c’est quelqu’un qu’on apprécie beaucoup, et c’est quelqu’un qu’on veut encore plus avec nous parce qu’on pense que ça va amener du grand changement.

Regardez l’entrevue avec Simon Coutu et Burt Pierre :

Tout le monde en parle, le dimanche à 20 h sur ICI Télé